dimanche 31 octobre 2021

La première éléphante est arrivée à Elephant Haven: GANDHI

 Hello

Voilà une des meilleurs nouvelles que je pouvais recevoir !

La première éléphante, une éléphante d'Asie, est arrivée au centre de Elephant Haven dans le Limousin.

Dans mon précédent blog, je vous ai souvent parlé de ce centre (dont le site est dans ma liste de sites préférés) et de tous les efforts réalisés par leurs créateurs et tous les volontaires pour construire ce havre de paix pour les vieux éléphants provenant de cirques, de zoos, ou autres en Europe, qui n'ont pas eu la chance d'avoir la vie qu'ils méritaient!

Des années de travail, enfin récompensés par l'arrivée de GANDHI !

Avec un tel nom, c'est un sacré symbole, un bon présage!!!!






Arrivée de Gandhi / Arrival of Gandhi


Vous pouvez voir tout le travail accompli par Elephant Haven depuis des années sur leur chaine Youtube:

Et vous pouvez faire un don pour les aider sur leur site:

Ce que je vais m'empresser de faire pour Gandhi!!!!
Johala

samedi 30 octobre 2021

Pour Hélène: Part 3


Pour Hélène

La mort n'est qu'un rideau,
Un voile à traverser,
Pour retrouver à nouveau
La vie de l'autre coté!

La mort n'est qu'un passage.
Un simple pont jeté
Entre deux rivages:
L'éphémère et l'éternité.

La mort n'est qu'un vestiaire
Pour troquer notre peau
Qui tombe en lambeaux,
Contre un habit de lumière!

Souvent quand vient l'heure,
Nombre d'entre nous ont peur!
De traverser le voile
Qui nous mène aux étoiles!

De quoi avez vous peur?
Ouvrez vos yeux, ouvrez votre coeur.
Ils sont venus vous guider
Laissez vos ailes se déployer!

Hélène, tu as franchi le voile,
Tu as laissé ta vie d'hier,
Et , guidée par les étoiles,
tu as rejoint la lumière!

Maintenant, c'est là que tu vivras
Si proche et si loin à la fois.
Ta vie n'est pas terminée
Elle vient juste de changer.

Et j'espère que tu pourras enfin
En étant éclairée et guidée
Retrouver ton véritable chemin
Et parvenir à l'amour et la paix!

Joelle-Johala
  

vendredi 29 octobre 2021

Pour Hélène: Part 2

"...Quelle métamorphose sera au bout du chemin?"

 Hélène a tout dit en quelques mots!

(Confert le post précédent: La peur du vide)

On a souvent parlé de la solitude nécessaire pour se retrouver face à soi-même, mais ce n'était qu'une réflexion intellectuelle, philosophique ou psychologique. 
Là, beaucoup se retrouve en face de la réalité en le vivant contraints et forcés, et le constat n'est pas facile à faire!
Chacun de nous (enfin peut-être pas tout le monde, parce qu'il faut réfléchir, ce n'est pas donné à tout le monde!), se retrouve devant cette question existentielle:

Notre vie, c'est quoi en fait? Metro, boulot dodo? Notre famille? Notre travail? Les voyages, le shopping, la consommation? Nos relations? Et nous, qui sommes nous une fois privés de tout cela?
Mais au fond, de quoi avons nous besoin? Qu'est-ce qui est vraiment essentiel? Avons nous un jour pris le temps d'y penser, d'y réfléchir, d'analyser? Ou passons nous notre vie à remplir le vide par les occupations automatiques de notre quotidien?

Cette rébellion contre la fermeture des lieux de distractions  et les commerces est révélatrice. Pour beaucoup, ces lieux sont sous le prétexte de courses ou de fêtes, des lieux de rencontre où nous ne nous sentons plus seuls, où nous avons l'illusion de ne plus être seuls. Mais la réalité, quelle est-elle vraiment? La solitude est toujours là, effrayante, même si nous avons tenté de la masquer par ces sorties. On peut se sentir seul dans un groupe, dans un couple dans une famille, et en souffrir, ou être un solitaire et vivre pleinement cette solitude.

Nous pouvons nous occuper, mais c'est aussi un moyen de "combler" un vide, de passer le temps qui semble long parfois, de ne pas se sentir complètement démuni, impuissant et inutile. Au printemps dernier, parmi ceux qui ne pouvaient pas travailler, beaucoup se sont tournés vers leur jardin, leurs enfants privés d'école, leur maison et puis??? A la fin, certains ont déjà fait un premier constat, un couple qui bat de l'aile, un logement trop exigu et bruyant, l'envie de changer de vie...Et certains l'ont fait.

Et puis quand on a fait tout ça, que ça dure, et qu'on ne sait plus quoi faire?
Le vide rentre dans nos vies insidieusement, le vide de sens, le vide de la solitude, le vide de notre être qui nous renvoit à la peur de ne pas être aimé, de ne pas être utile, d'être impuissant, le spectateur obligé de voir ce vide, parfois l'incohérence de notre vie, l'absurdité du monde dans lequel nous vivons, et un immense sentiment d'impuissance!

Attendre....Comme  dit Hélène de voir ce qu'il y aura au bout du chemin...sans trop d'illusions! Tout ça n'est pas très réjouissant! 
Mais....Si on ne peut pas changer les choses, on peut en changer notre vision!
Finalement, il vaut peut-être mieux ne pas trop réfléchir, sinon on va vite tomber dans la dépression! On aurait voulu participer à la construction d'un monde nouveau et meilleur, mais pour le moment, on ne voit pas très bien comment. On a l'impression d'être devant une montagne de bêtise, d'inhumanité et d'inconscience, on se dit, que gravir cette montagne sera impossible. C'est trop dur, c'est trop contraignant, c'est TROP tout court!!!

Alors il ne faut pas regarder le sommet de la montagne! Il ne faut pas chercher à voir le bout de l'Océan, ou la fin de l'Horizon. Lorsqu'on est confronté à une épreuve, il ne faut pas penser à tout le chemin qu'il va falloir parcourir pour en sortir, et ce ,quelque soit cette épreuve, maladie, deuil, perte....
 Il faut juste regarder le chemin devant soi et mettre un pied devant l'autre, pas après pas et s'émerveiller d'avoir pu faire un pas en avant!
Il ne faut pas se fixer d'objectifs à long terme, mais juste pour la journée qui vient!
"Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. " (Philippe Pollet-Villard)

La vie n’est qu’un voyage sans destination. Car la finalité ne compte pas, elle n’est pas. Il n’y a que le néant tout au bout. Ce qui compte c’est ce qu’on voit, ce qu’on ressent maintenant, pendant le voyage. (Maxime Chattam)

Aller sur la lune, ce n’est pas si loin. Le voyage le plus lointain, c’est à l’intérieur de soi-même. (Anaïs Nin)

C'est notre chemin de Compostelle! Celui qui entreprend ce pélerinage doit marcher, jour après jour, et il découvre chaque jour de nouvelles pensées, de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres ou de grands moments de solitude. Passe-t-il son temps à se demander : "Bon combien de km encore avant d'arriver?", non. Chaque jour de ce voyage est un jour essentiel.

Alors, regardez ce confinement, cette période de votre vie comme un nouveau voyage que vous entreprenez, comme votre "chemin de Compostelle",sans destination particulière, et regardez les pas que vous avez fait durant votre journée. Chaque soir, faites la liste des quelques instants qui ont été agréables, même si cela n'a duré que quelques minutes, des choses que vous avez pu observer et qui avant auraient pu vous paraitre insignifiantes, visualisez ce qui vous ferez plaisir, et si vous ne pouvez pas le faire, alors imaginez comment vous pourriez le faire autrement. Prenez le temps de vous pencher sur les choses les plus simples. Accordez vous le droit de ressentir ce que vous ressentez, pleurez, chantez, dansez. A chaque fois que vos pensées virent au gris, essayez de trouver quelle serait la pensée contraire. Et contentez vous d'apprécier ce que vous avez fait, ce que vous avez vécu. Et partagez le!!!

C'est dans l'ombre que se révèle la moindre lueur, alors peut-être que ce vide n'est que l'obscurité qui cache la lumière qui est en nous? Peut-être que ce vide, au fond, n'est pas vide de sens? Peut-être que ce vide nous révèle aussi ce qui est réellement essentiel? Nous-même!

Un pas après l'autre, c'est tout!
Bon Voyage!

Johala

jeudi 28 octobre 2021

Pour Hélène

 Ma chère amie Hélène, hélas, nous a quitté le 3 Octobre 2021, après avoir lutté courageusement contre un myélome de la moëlle épinière pendant deux ans, en pleine épidémie de Covid.

Nous avions prié toutes les deux La Vierge et Ste Thérèse pour qu'un miracle se produise, mais ce miracle n'a pas eu lieu...



Hélène était et reste une belle âme! Harpiste, Brodeuse, elle écrivait aussi de très beau textes sur ses blogs
et
Qui sont toujours ouverts et que je vous recommande d'aller visiter!

Nous nous écrivions tous les jours, presque jusqu'à la fin, et j'ai retenu ce texte qu'elle avait écrit sur "la peur du vide"

 La peur du vide 
Ce virus, Covid, a été baptisé d'un nom qui rime avec vide. Tout un symbole...
Qui ne se sent pas vidé en ce moment, en manque d'énergie ?
Qui ne ressent pas l'angoisse du vide, du trou noir ?
Qui n'est pas déprimé par cette absence de vie sociale, amicale, familiale ?
Comment combler ce néant qui nous met brutalement devant la vacuité de nos existences ?
J'ai beau puiser au fond de moi les ressources nécessaires pour résister, cela commence à faire long.
Tellement long, que je me demande quelle métamorphose sera au bout du chemin...
Quelle humanité demain après cet interminable et douloureux passage ? 
Hélène S.F.

Tu me manques ma chère amie, et je finis toute seule l'ouvrage que j'avais commencé en même temps que celui que tu avais imaginé et que tu n'as , hélas, pas pu finir. 
Je garde précieusement les ouvrages délicats que tu m'as offert...



Et je n'oublie pas de regarder les photos de tous ceux que tu avais réalisé avant et qui m'ont redonné le gout de me remettre à la broderie au point de croix!




J'espère qu'il y a beaucoup de petits écureuils autour de toi dans la lumière, et des fils aux couleurs merveilleuses pour que tu puisses continuer de broder avec tes doigts de fée!

mercredi 27 octobre 2021

La Fée et l'Araignée

 


Voici un ouvrage que j'avais réalisé en 2007, pourtant , il reste encore parmi mes préférés!
Broderies, broderies rubans, appliqués, l'image d'une illustration d'Arthur Rackham que j'adorais, et un poême , une fable que j'avais écrite à cette époque là...


La Fée et l'araignée

Une Fée 
Gracieuse et agile
S'amusait
En dansant sur un fil.
Attention, lui dit Mr Criquet
A regarder les étoiles
Tu pourrais trébucher
Et tomber dans la toile
Que Madame l'Araignée
S'est empressée de tisser
Pour pouvoir t'attraper
et te dévorer.

Mais la Fée
Gracieuse et agile
Sur la pointe de ses pieds
Dansait toujours sur le fil
En regardant les étoiles
En agitant tous ses voiles
Et parvint de l'autre côté
Sans tomber!
Et Madame l'araignée
En fut pour ses frais!
Joelle-Johala

C'est en voyant hier matin une belle toile d'araignée, comme un collier de perles dans mon jardin que j'ai repensé à cette ouvrage et à cette fable!


Qui irait penser que derrière cette rivière de perles, si belle en apparence, se cache un danger? Une métaphore sur les apparences....

mardi 26 octobre 2021

La crise

 


Il y a quelques mois, mon blog disparaissait de la sphère internet, 10 ans de travail foutus en l'air pour mes lecteurs, moi, j'ai toujours les archives de tout ce que j'avais publié!

Pourquoi cette disparition??? J'ai peut-être signé trop de pétitions pour défendre les droits de l'homme et ceux des éléphants???LOL

Entre temps, j'ai eu un cancer, donc, ça m'a un peu freinée, mais depuis Mardi dernier, Wahoo, je suis en rémission, super!

Ca m'a donné la pêche et redonner envie de partager. Je vais republier quelques textes que j'avais écrit, mais celui-là, n'est pas de moi, je ne m'appelle pas Einstein!!!!


""Ne prétendons pas que les choses vont changer si nous continuons à faire la même chose. La crise est la plus grande bénédiction qui puisse arriver aux personnes et aux pays, parce que la crise apporte des progrès. La créativité naît de l’angoisse comme le jour vient de la nuit noire. C’est de la crise que sont nées l’invention, les découvertes et les grandes stratégies.

Qui dépasse la crise se dépasse soi-même sans être dépassé. Celui qui attribue à la crise ses propres échecs, néglige son propre talent et tient plus compte des problèmes que des solutions.

La vraie crise est la crise de l’incompétence. Le problème des personnes et des pays est la paresse à trouver des issues et des solutions.

Sans crise il n’y a pas de défi, sans défi la vie est une routine, une lente agonie. Sans crise il n’y a pas de mérite. C’est dans la crise que chacun doit donner le meilleur de soi-même, parce que sans crise, tout vent n’est qu’une brise.

Discuter seulement de la crise est la promouvoir, et rester silencieux vis-à-vis d’elle, c’est exalter le conformisme. Au lieu de cela, travaillons dur. Finissons-en une fois pour toutes avec les menaces vis-à-vis de la crise. Ce sont ces menaces qui engendrent la tragédie quand elles empêchent les personnes de lutter et de les surpasser par leur audace".

Albert Einstein, « Comment je vois le monde » 1931


Ma devise (enfin, une de mes devises, je vous ferai la liste!)

c'est: "Quand il y a un problème, il y a une solution!"

Johala

lundi 25 octobre 2021

Le Prix LEBON 2021

 


Etant donné que j'ai environ 100 000 pensées dans la tête à la seconde, finalement, c'est peut-être pas mal Instagram??? Mais ce n'est pas l'idéal, un blog c'est mieux!

Dans le lot, (de mes pensées) il y a quelques conneries évidemment, comme aujourd'hui, quand je suis inspirée, quelques trucs intelligents (ça me demande plus d'efforts!)! LOL

Puisque c'est la saison des prix, Prix Nobel, Prix Sakharov, je vais inventer un nouveau prix, celui de "l'essentiel"

Vous avez remarqué que Nobel, écrit à l'envers, ça donne Lebon????😂

Donc, cette année le prix Lebon pour l'année 2020, 2021 et peut-être 2022 est attribué à:

Masque chirurgical 
pour son utilité, son efficacité à lutter contre les épidémies, sa facilité d'utilisation!

Par contre, je décerne le prix Le Con à tous ceux qui n'ont pas encore compris qu'on ne doit pas les jeter par terre!!!! C'est si dur que ça d'avoir une poche pour les mettre quand on sort, dans sa voiture, ou de les mettre à la poubelle (séparément des ordures ménagères)??????😡

Johala

dimanche 24 octobre 2021

samedi 23 octobre 2021

Merci à la vie!


Je suis pas trop "selphies", pas ma génération!!!
Mais bon, après mes résultats d'analyses hier sur mon cancer, et l'annonce de ma rémission, j'ai quand même envie de dire:
Merci à la vie!

 

Navalny, l'Homme qui défie ...Celui dont je ne prononcerai plus le nom!

 Félicitations à Alexei Navalny pour avoir reçu le prix Sakharov!

Il le mérite ainsi que tous ceux qui se battent pour les droits de l'homme, des femmes et des enfants dans ce monde qui dérive de plus en plus!
La vie est le bien le plus précieux qui nous a été donné, mais pour certains, elle ne semble pas valoir grand chose. Il y a beaucoup de "Voldemort" (celui dont on ne dit pas le nom) en ce moment (confert Harry Potter), Mais celui dont on ne dit pas le nom en certains lieux n'est surement Navalny! Alors au contraire, disons son nom pour ceux qui ne veulent pas le dire!!!!


Je vous recommande la lecture du livre qui vient de sortir en version française et anglaise:
"Navalny, l'homme qui défie "Celui dont je ne dirai pas le nom" ou "Voldemort" pour ne pas dire un autre nom!
On voit que l'Europe est bien impuissante à agir concrètement, mais l'Europe existe-telle encore???
Les intérêts financiers et diplomatiques passent avant la vie des humains, ce n'est pas la première fois que l'on voit ça, ce ne sera pas la dernière!
Alors à combien s'élève le prix d'une vie??????? Combien de martyrs faudra-t-il au monde pour devenir une humanité???


A lire, c'est intéressant!!! Bon, évidemment, je doute qu'il soit traduit en Russe à moins de changer le titre? Harry Potter l'homme qui défie Voldemort??? Je doute aussi que l'intéressé lui-même puisse le lire, son avocat peut-être, sa famille?
Un portrait qui remet les choses à leur place, vu de l'occident!
J'aime bien les personnalités "atypiques", elles sont bien plus intéressantes que les moutons!
Bon, par contre, la photo de couverture, c'est pas la meilleure! LOL

Johala

La liberté d'être soi


C'est quoi être libre??? Vaste question! On parle de liberté matérielle, de liberté physique, de liberté de pensée ou de liberté existencielle???

Evidemment, si vous n'êtes pas emprisonné, si vous vivez dans un pays plus ou moins démocratique, si vous avez un toit, de quoi manger, des revenus décents qui vous permettent de réaliser à peu près ce que vous avez envie de faire, vous pensez que vous êtes libres?

Alors reprenons au départ! Dès votre naissance, on vous colle une étiquette: fille ou garçon, pour entre les deux, on a trouvé un terme ces dernières années, "transgenre", parce qu'il fallait à tout prix mettre dans une case!

Deuxième étiquette, fils ou fille de .... Et paf, on vous colle un nom et un prénom! Ouf, on vous a identifié, l'état civil est content! 

Et ensuite, on va vous coller de plus en plus d'étiquettes sociales, morales, religieuses, psychologiques, professionelles, de genre, d'âge, de relations sexuelles, d'idées préconçues. On vous met dans des cases! Tant pis pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases prévues, il faut absolument les caser!

Et petit à petit , vous-même vous allez vous construire en grande partie sur la base de ces étiquettes  et de ces idées intégrées malgré vous inconsciemment qu'on vous a collé dès le départ. Pour certains pas de problème, ça leur convient, ils vont suivre la route toute tracée à partir des cases dans lesquelles on les a placés.

Mais pour d'autres, "les atypiques", très vite, les cases vont devenir un peu étriquées, le cadre n'est pas assez grand, il n'a pas la bonne forme, il ne convient pas. Vous essayez de vous adapter pour plaire et paraitre dans la "norme" qu'on attend de vous, vos parents les premiers, puis les enseignants, puis la société, puis votre entourage. Ca va un moment, mais un jour, le cadre commence à grincer à nouveau, vous commencez à vous sentir mal, mais on essaye de vous convaincre que "c'est vous qui n'allez pas bien"! 

Là encore, certains vont le croire, et s'enfoncer encore plus! D'autres vont commencer à chercher la sortie du cadre. "Le chemin le moins fréquenté" comme dirait Scott Peck, mais qui va peut-être vous permettre enfin d'exister réellement et d'être ce que vous êtes réellement, VOUS, depuis le départ!

La norme n'existe pas! Donc, la majorité ne représente pas la norme. Dans la mesure où vous ne portez pas atteinte à la vie des autres, ou vous êtes capables de la respecter, de faire preuve de tolérance et d'empathie, vous avez aussi le droit de vivre en étant vous, même si vous êtes "différents", "atypique" (j'aime bien cette étiquette qui m'a été collée dessus par un psy qui ne savait plus comment me définir, mais finalement, il a trouvé exactement le mot qui me convenait!).

Au départ vous êtes être vivant de la race des mammifères qu'on classe comme être humain! Et après, vous devenez quoi? Qu'est-ce qui vous définit vraiment?

Votre nom,votre sexe, votre famille, votre profession, votre religion ou pas, vos opinions politiques ou pas, votre mariage ou pas, votre compte en banque, vos valeurs, si ce sont vraiment les votres et pas celles qu'on vous a enfoncé dans la tête, vos choix s'ils ont été réellement vos propres choix, comment savoir? Le fait que vous semblez avoir une vie normale, mais c'est quoi une vie normale? La liste des étiquettes qu'on vous a collé est très longue, tellement longue que vous ne la voyez pas vous-même!


Mais derrière toutes ces étiquettes, quelles sont celles que vous avez réellement choisi de porter en votre âme et conscience, quelles sont celles que vous avez réellement choisi de vivre avec votre propre raisonnement et votre coeur, quelles sont celles qui sont réellement essentielles pour vous et personne d'autre?

Qui êtes-vous vraiment derrière le masque des étiquettes qu'on vous a collé depuis votre naissance, qui êtes vous vraiment, et combien d'étiquettes avez vous du décoller pour pouvoir exister et être libre dans votre tête?

Johala


Raconte nous une histoire


"Raconte nous une histoire"
C'est le nom de ce tableau-collage que j'avais fait il y a longtemps.
Beaucoup me disent que je devrais écrire un livre sur ma vie.
C'est vrai que ma vie est un roman un peu atypique, mais bon, est-ce suffisant pour en faire un livre?
Je suis une illustre inconnue qui ne cherche ni la gloire, ni la fortune.
J'écris facilement des articles, mais de là à en faire un livre?
Pour qui, pour quoi?
On me répond: "pour donner de l'espoir et du courage à ceux qui n'ont pas les mots pour le dire, à ceux qui ont du se battre pour survivre comme toi toute ta vie, leur montrer que c'est possible"
Oui, OK, mais moi, je suis moi, avec mes forces, mon hypersensibilité, mes capacités et mon sale caractère d'emmerdeuse. Aucune vie ne ressemble à une autre. J'ai fait mes choix, j'ai assumé mes combats, c'est à chacun de faire les siens. On ne peut aider que ceux qui veulent s'aider, malheureusement, chacun doit trouver sa propre voie avec les moyens qu'il a pour exister et survivre.
Alors je vais continuer à écrire comme je le fais pour le moment, mais c'est vrai que sur Instagram pour mettre un texte long , à part le faire en plusieurs épisodes, c'est pas le top!
Je ne suis pas non plus de la génération "textos".
Peut-être qu'il faut que je repense à faire un autre blog????