Les collectionneurs
Il y a des personnes passionnées, qui , Dieu merci, reconnaissent la valeur du travail accompli, ce qui n'est pas toujours le cas pour les oeuvres textile, en particulier en France, où il existe très peu de musées pour conserver les oeuvres d'art textile.
Ces oeuvres requièrent des conditions de conservation très particulières pour les préserver du temps, de l'humidité, des parasites, cde la lumière, et seuls quelques musées peuvent le faire dans des conditions favorables, mais cela a un prix et demande aussi une certaine volonté.
En France, malheureusement, en dehors des grandes tapisseries, quelques costumes et de quelques dentelles, l'art textile en général, n'est pas encore considéré à sa juste valeur! Il reste encore malheureusement dans l'esprit de beaucoup, un petit "arrière gout d'ouvrages de dames", et il faudra sans doute encore longtemps avant que l'on reconnaisse vraiment le travail de toutes ces femmes qui sont majoritaires en France, alors que dans d'autres pays, de nombreux artistes sont aussi des hommes!
Alors que deviendront les magnifiques ouvrages réalisés par ces femmes? Même leurs descendants ne seront pas forcément très intéressés, et ne se rendront pas compte de la valeur du travail réalisé par leur mère, leur grand-mère. Combien d'oeuvres partiront alors , au mieux aux chiffonniers, au pire à la poubelle?
C'est une question que nous nous sommes posés avec les collectionneurs que j'ai rencontré sur le salon! Des passionnés qui parcourent les brocantes, les vide-greniers, les particuliers pour sauver ces merveilles, et qui les conservent précieusement chez eux, mai pour combien de temps?
Charles Edouard de Brouin et Christofer Wilson Tate
Tous deux collectionnent depuis très longtemps, d'anciens marquoirs au point de croix, et des quilts dont ils ont présenté quelques exemplaires durant le salon...
Charles Edouard de Bouin a publié un livre sur ses collections que vous pouvez trouver ici:
Monique Alphand
Elle, se passionne pour les ouvrages de provence, et expose le plus souvent possible quelques exemplaires de ses collections: Broderies, marquoirs, quilts et boutis...
Passionnée de textiles anciens, Monique ALPHAND s'intéresse tout particulièrement aux travaux de couture exécutés par les femmes aux XVIIIéme et XIXème siècles. C'est ainsi qu’elle a constitué petit à petit une collection de couvertures piquées provençales, de boutis et de patchworks.