Depuis 15 jours, hélas, je ne peux plus avoir accès à mon compte Instagram depuis mon ordinateur. Je peux le voir sur mon téléphone, mais pour moi, ce n'est pas du tout pratique d'utiliser le téléphone, ni pour publier une image ou une vidéo, encore moins pour écrire, trop petit. Mon compte n'a pas été piraté, j'ai tout essayé, mais rien n'y fait. pareil pour les autres comptes que je suivais, je peux les voir sur mon téléphone, mais pas sur mon ordi, donc difficile de commenter, à part mettre un Like!
Dommage, mais ce fut une expérience intéressante. Il y a quelques personnes que j'aurais bien aimé rencontrer pour de vrai, mais à part Muriel, Lisa, Anne et Christine, les autres préfèrent rester anonymes, et c'est ce que je regrette.
Mais je vais publier ici, ce que j'aurais aimé publier sur Instagram, le "En vrac" des petites choses quotidiennes que je découvre.
Malgré une bronchite tenace depuis plus d'une semaine qui m'a bien assommée, j'ai réussi à faire mon sapin de Noël.
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Basé sur des événements réels des années 1960 et 1970, l'infirmière et embryologiste Jean Purdy , le scientifique visionnaire Dr Robert Edwards et le chirurgien novateur Patrick Steptoe travaillent au développement du premier « bébé éprouvette » .
Le film est sorti sur Netflix dans le monde entier le 22 novembre 2024.
https://en.wikipedia.org/wiki/Joy_(2024_film)
"Le film est une réussite ! Entre science et émotion en retraçant les défis des pionniers de la fécondation in vitro face à l’opposition sociale et religieuse… Soutenu par un casting convaincant et des performances de qualité, il offre une plongée fascinante dans une révolution médicale !
Une œuvre captivante et inspirante, à découvrir absolument… Je recommande."
Un très beau film à voir, qui m'a touchée personnellement, ayant vécu le problème moi-même, et ayant tenté aussi une FIV, en Belgique, puisque ce n'était pas autorisé en France à l'époque! Malheureusement cela n'a pas fonctionné. C'était en 1998. J'avais entamé des démarches d'adoption avant, qui n'ont pas semblé choqué personne même si j'étais célibataire, et que je venais de perdre mon compagnon de l'époque du SIDA. Pour compléter mon dossier, j'ai du faire des examens médicaux pour savoir pourquoi je ne pouvais pas avoir d'enfant, et c'est là, que les médecins m'ont appris que je pourrais peut-être en avoir grâce à une FIV. Je n'aurais jamais envisagé la question avant, d'abord parce que je ne savais pas exactement les causes de ma stérilité, ensuite parce que c'était interdit en France. Jusqu'à ce que , comme par hasard, je vois à la même époque, une émission à la télé qui parlait du problème, pour les couples, mais également pour les femmes célibataires ou homosexuelles. Une association qui aidait ces femmes était présente dans cette émission, et je les ai contactée. Elles m'ont immédiatement guidée vers un professeur en Belgique, ainsi que quelques adresses en Espagne. J'aurais peut-être du choisir l'Espagne, puisque j'habitais dans les Pyrénées, mais la Belgique semblait offrir de meilleures chances. J'ai donc décidé de tenter ma chance!
A l'époque, après les examens que j'avais fait, j'ai du consulter plusieurs gynécologues, et je me suis tournée plutôt vers des professionnelles "femmes"! J'en ai vu 5, car pour bénéficier d'une FIV, en effet, il faut d'abord subir un traitement hormonal! Naïvement, je pensais que ces femmes seraient plus aptes à comprendre ma détresse, mais je me suis trompée, toutes ont été ODIEUSES! Ce n'était pas des jugements de type religieux ou sociétal, mais elles ne se sont pas privées de juger le fait que je souhaitais avoir un enfant en étant seule! Comme si en 1998, aucune femme ne se retrouvait seule à élever leurs enfants! Divorce, veuvage, concubinage où l'homme s'était barré vite fait en apprenant qu'ils allaient être pères...Combien de femmes se sont retrouvées seules sans l'avoir désiré, et obligées d'élever leurs enfants seules? Même la pédopsychiatre que j'avais rencontré à la DASS, pendant les entretiens pour l'adoption, bien au contraire, avait souhaité me rencontrer pour m'encourager à continuer mes démarches même si j'étais célibataire! Elle avait très bien compris , lorsque je lui ai expliqué que je souhaitais tenter une FIV avant, et elle n'avait pas été choquée non plus!
Moi, j'ai été choquée, mais pas découragée, par le jugement des ces gynécos femmes, et je me suis désormais tournée vers un gynéco homme! Et bizarrement , lui, n'a pas été choqué par ma démarche! Pas plus que le professeur que j'ai rencontré en Belgique, auquel j'ai raconté mes rencontres avec ces femmes gynécos! Il m'a regardé, et laconiquement m'a dit:
"Mais madame, ça fait des siècles que les femmes font des enfants seules!"
Hélas, la FIV n'a pas fonctionné, et il m'a fallu un certain temps pour m'en remettre, avant de pouvoir retrouver le courage de me relancer dans les démarches d'adoption. Car tout ça prend du temps, des mois, c'est éprouvant psychologiquement, assez dur même, mais ça, celles qui ne l'ont pas vécu ne peuvent pas comprendre, car, elles, elles ont eu des enfants sans avoir à se poser des questions, elles n'ont pas eu à réfléchir sur leurs réelle motivations pour avoir des enfants, c'était dans leur nature, dans leur logique, dans leur conditionnement aussi.
Peu de temps après, j'ai rencontré un homme seul avec un petit garçon de 7 ans, et du coup, j'ai mis fin à mes démarches...
Des années plus tard, alors que je venais de me remarier, et que donc, c'était ma dernière chance d'avoir un enfant, je devais être opérée d'un fibrome. Pour les gynécos, le plus simple dans ce cas là, c'est de tout enlever et basta! Mais j'ai résisté, j'ai refusé qu'on me retire mon utérus! Là encore, je suis tombée sur une gynéco femme, et je me suis entendue dire: "Mais qu'est-ce que vous voulez avoir un enfant à 42 ans?"! Je vous laisse imaginer ma réaction! Elle m'a soutenue que l'intervention était impossible! Comme quoi, les préjugés ont la vie dure, et qu'un médecin est prêt à laisser crever une femme, car j'en était à ce point là, ce fibrome pouvait éclater d'un moment à l'autre, et provoquer une hémorragie interne!
Là, encore, malgré mon état, j'ai encore trouvé la force de me battre et de trouver quelqu'un d'autre, dans un hôpital privé, un homme exceptionnel, un virtuose, qui a tout fait pour me sauver, et là encore qui a pu m'opérer en me laissant mon utérus pour que je puisse tenter une dernière fois d'avoir un enfant par FIV évidemment! Il était Libanais, adorable et humain, pour lui, bien sûr que l'intervention était possible, bien sûr qu'on allait trouver du sang en cas d'hémorragie, oui, l'opération était risquée, mais il ferait tout son possible, et il l'a fait! Il m'a sauvée! Malheureusement, après ça, il fallait encore attendre pour que je puisse récupérer avant d'envisager de retenter une FIV! Mais là, c'est mon mari qui m'a lachée! Il s'était persuadé que j'allais mourir, alors il a préféré se suicider avant!
Quelques mois après son décès, on me trouvait un cancer de l'utérus! Fin de l'histoire, ou début d'un autre combat pour survivre!
