mardi 14 décembre 2021

De jolies boules à faire pour décorer votre sapin, ou....

 Ces boules sont tellement jolies, qu'on n'est pas obligé de les utiliser uniquement pour décorer le sapin de Noël, une fois par an!!!




















Vu sur Pinterest.com

A la base, on utilise des boules en polystyrène ou des boules en plastique transparentes qu'on peut trouver dans divers magasins pas chers, genre solderies, Action, Centrakor, Gifi et compagnie sans vouloir faire de pub.



lundi 13 décembre 2021

SMILE

Surement une de mes chansons préférées, à écouter quand justement on a du mal à sourire, et qu'il ne faut pas oublier de le faire!!!


"Smile" par Judy Garland (Charles Chaplin Modern Times 1936)

Chanson sur le thème instrumental utilisé pour la bande originale du film de Charlie Chaplin Les temps modernes en 1936. Chaplin a composé la musique, tandis que John Turner et Geoffrey Parsons ajoutent les paroles et le titre en 1954

Smile________
Souris

Smile though your heart is aching
Souris même si ton cœur fait mal
Smile even though it's breaking
Souris même s'il se brise

When there are clouds in the sky, youll get by
Quand il y a des nuages dans le ciel, tu y parviendras
If you smile through your fears and sorrow
Si tu souris malgré tes peurs et ton chagrin
Smile and maybe tomorrow
Souris et peut-être que demain
You'll see the sun come shining through, for you
Tu verras le soleil venir briller, sur toi

Light up your face with gladness
Illumine ton visage de joie
Hide every trace of sadness
Cache toute trace de tristesse
Although a tear maybe ever so near
Bien qu'une larme peut-être si près
And if you smile through your fears and sorrow
Et si tu souris malgré tes peurs et ton chagrin
Smile and maybe tomorrow
Souris et peut-être que demain
You'll see that life is still worthwhile if you just smile
Tu verras que la vie vaut encore la peine si simplement tu souris

Smile though your heart is aching
Souris même si ton coeur fait mal
Smile even though its breaking
Souris même s'il se brise
When there are clouds in the sky, youll get by
Quand il y a des nuages dans le ciel, tu y parviendras
If you smile through your fears and sorrow
Si tu souris malgré tes peurs et ton chagrin
Smile and maybe tomorrow
Souris et peut-être que demain
Youll see the sun come rocking through, for you
Tu verras le soleil venir danser, pour de toi

Light up your face with gladness
Illumine ton visage de joie
Hide every trace of sadness
Cache toute trace de tristesse
Although a tear maybe ever so near
Bien qu'une larme peut-être si près
And if you smile through your fears and sorrow
Et si tu souris malgré tes peurs et le chagrin
Smile and maybe tomorrow
Souris et peut-être que demain
You'll see that life is still worthwhile if you just smile
Tu verras que la vie vaut encore la peine si simplement tu souris
A smile
Un sourire

https://www.lacoccinelle.net/975556.html

 

dimanche 12 décembre 2021

La maison rose: SOS!



Je vais avoir besoin de toutes vos prières et bonnes intentions!
Tout allait bien, jusqu'à ce que , à la dernière minute, mon acheteuse se désiste sans aucune explication, après avoir signé le compromis d'achat pour ma maison!!!! Et oui, elle a le droit, elle avait 10 jours de rétractation!
Je peux vous dire que tout le monde est furax après elle, le notaire, l'agent immobilier, moi, évidemment, en plus du choc psychique, et mes vendeuses qui ont cru voir leur vente tomber à l'eau en suivant!!!!
Cette chère madame, fait l'autruche depuis, et ne répond ni au notaire ni à l'agent immobilier pour donner une explication valable, mais bon, c'est comme ça!
Donc, le lendemain, on resserre les rangs, et on se remet en ordre de bataille immédiatement!!!! 

MOI, JE LA VEUX MA MAISON ROSE !!!!

Alors, l'agent immobilier a déclenché le plan ORSEC. De nouveau en recherche d'un acheteur! Une autre amie, qui a aussi une autre agence, s'est mise en contact avec lui pour rechercher aussi, et il a accepté alors qu'il a l'exclusivité! D'accord pour partager!!!!
2 supers agents immobiliers , bravo et merci!!!!
Le notaire m'a rassurée, en me disant , pas de problème, vous êtes couverte même s'il faut retarder la date de l'acte, vous continuez, ne lachez pas!!!!
Super le notaire!!!
Mes vendeuses acceptent d'attendre car elles ont vu que j'avais le coup de coeur pour leur maison de famille et que j'étais réglo!
Merci les filles!!!

Donc comme dit le petit message que ma chère Béa a posté aujourd'hui sur son blog!

Alors maintenant, je vous demande juste:

Priez très fort

L'univers, Dieu, n'importe quel saint (pour les maison c'est St Joseph, les causes désespérées, Sainte Rita, Saint Expédit pour les problèmes d'argent), la Vierge, qui vous voulez!!!!

Toutes vos intentions seront les bienvenues!!!!

Et MERCI d'avance!!!

Et bien sur, je vous tiendrai au courant!

jeudi 9 décembre 2021

Adieu Edith!

 C'est avec une grande émotion, et un choc aussi, que hier, j'ai appris le décès de l'une de nos amies blogueuse, Edith! Encore une!

Edith nous a quitté le 3 Décembre, et hier, ses obsèques avaient lieu au Mans!


https://irisombreetlumiere.blogspot.com/

https://irissousmonarbre.blogspot.com/

Edith était atteinte depuis de longues années d'une maladie évolutive qui l'handicapait énormément. Elle attendait aussi un traitement depuis plus de deux ans qui aurait pu l'aider, mais qui n'arrivait jamais en France!

Elle aimait les fleurs, son jardin, les chats et toutes les jolies choses avec lesquelles elle décorait sa maison. Infirmière de métier, elle continuait de s'occuper avec de nombreux loisirs créatifs qui devenaient de plus en plus difficiles pour elle à réaliser. 

Durement éprouvée par le décès de ses deux frères il y a quelques années, elle pouvait compter sur le soutien inébranlable de son mari Jacques.

Mais celui-ci a appris il y a peu qu'il était atteint d'un cancer. Est-ce là, la raison du départ d'Edith, qui a du être effondrée en apprenant cette nouvelle épreuve?

Chère Edith, toi qui avait de plus en plus de mal à marcher, j'espère que maintenant, tu peux courir au milieu des fleurs et d'un magnifique jardin dans la lumière! Et nous avons aussi une affectueuse pensée pour Jacques à qui tu vas manquer terriblement!




mercredi 8 décembre 2021

C'est une maison rose....

Il y avait une maison bleue accrochée à la colline, chantée par Maxime Le Forestier , quand j'étais jeune, la chanson s'appelait:

"San Fransisco"



Mais pour moi, c'était une maison rose! Cela fait très longtemps que je cherche cette maison rose, entrevue dans un songe en 1994. Peut-être que je l'ai enfin trouvée, mais quand je l'ai vu, la chanson de Maxime Le Forestier m'est immédiatement venue à l'esprit????? Je ne sais pas encore.....On verra!

Après le décès de mon ami Jean en 1994, j'ai cru mourir de chagrin, oui, on peut mourir de chagrin quand on a aimé très fort. On ne meurt pas d'amour, mais on peut mourir de chagrin!

Quelques mois après son décés, j'ai fait un curieux songe, en plus des nombreux signes qu'il m'a envoyé depuis l'univers. Et après ce songe, j'ai écrit une nouvelle. La voici, manuscrite car à l'époque, je n'avais ni ordinateur, ni machine à écrire!




 A tous ceux qui croient encore qu'ils sont des canards alors qu'ils sont des goélands!

La belle Etoile et le Goéland

Il était une fois une jeune fille qui avait tout pour elle, mais elle ne le savait pas. Elle avait tout pour réussir et être heureuse, et pourtant, elle ne l'était pas. Du matin au soir, et du soir au matin, elle se lamentait sur sa vie, se demandant ce qu'il lui manquait tant pour être heureuse. Elle se demandait où était ce bonheur?
La vie passait et elle ne trouvait pas. Elle cherchait pourtant, le moindre indice, la moindre trace, mais plus elle avançait et plus ce bonheur lui semblait inaccessible, comme si elle n'y avait pas droit, comme s'il n'était pas pour elle.
Pourtant les fées s'étaient penchées sur son berceau et l'avaient doté de nombreux talents, mais comme dans la belle au bois dormant, la dernière fée qui était passée lui avait jeté un sort. Elle se disait que c'était peut-être le prix à payer pour tant de dons?
Petit à petit , elle sombra dans la mélancolie, ne sachant que faire de sa vie, ne sachant que faire de ses dons. Cette mélancolie la rongeait de l'intérieur et elle sentait ses forces l'abandonner. Alors, se sentant au bout du chemin, avant de franchir la porte de l'ombre pour un voyage sans retour, elle pria le ciel de l'éclairer avant de sombrer dans le sommeil éternel.
Et elle fit un songe....
"Elle était dans la montagne, sur les plateaux du sommet où la pente est douce après l'ascension. Elle arrivait auprès d'un lac. Il y avait là une petite maison rose qui l'attendait, où tout respirait le calme et la sérénité. Elle se promena autour du lac avec sa chienne qui gambadait, heureuse d'être libre, et elle, elle se réjouissait de la voir ainsi.
En marchant, elle parvint à un village au sommet d'un piton rocheux. Elle se dit qu'avec ce village, elle serait moins seule dans sa jolie maison rose au bord du lac. Elle arriva au bout du village, sur une petite place. Plusieurs personnes attendaient devant une porte en bois fermée. C'était l'entrée de la grotte de la Vierge, et tous ces gens attendaient que la porte s'ouvre, pour leur permettre de la visiter. Elle se joignit à eux et attendit que la porte s'ouvre. Celle ci ne tarda pas, et , chacun à son tour, descendit alors un escalier de pierres qui s'enfonçait dans la montagne. Les marches n'en finissaient pas, et, enfin, lorsqu'ils arrivèrent en bas, il faisait déjà nuit!
Il y avait là un grand lac sombre où se reflétait le ciel étoilé. De toutes parts, le lac était cerné par de hautes falaises infranchissables. L'escalier qu'ils avaient emprunté était le seul accés! Il débouchait dans une caverne creusée dans la falaise. Arrivés au pied de ce chemin, les visiteurs découvraient, stupéfaits, la grotte de la Vierge.
Dans une immense alcôve, elle était là, toute de blanc vétue sur fond bleu resplendissant et scintillant d'étoiles, comme une immense icône se reflétant dans les eaux sombres du lac mystérieux.
Tous attendaient, sentant qu'il allait se produire quelque chose, sans savoir trop quoi. La jeune fille patientait aussi avec eux, le regard tourné vers le ciel.
Puis soudain, de la nuit, jaillit une étoile qui grossissait au fur et à mesure qu'elle s'approchait. C'était comme une boule de feu qui filait à travers le ciel. Elle tournoya au dessus du cratère, puis descendit vers les eaux sombres du lac, fonçant à toute allure vers la grotte où étaient rassemblés les visiteurs. Tous étaient figés par la peur et la stupéfaction. Aucun n'osait bouger. L'étoile se précipita vers la jeune fille, qui, effrayée, s'agenouilla près de sa chienne et se serra très fort contre elle, ne pouvant quitter des yeux l'étrange phénomène.
L'étoile stoppa net devant son visage! Elle vit alors une sphère gazeuse dorée enveloppée d'une multitude d'étoiles minuscules. La forme lumineuse avança tout doucement vers le visage de la jeune fille et elle enroba sa tête, tout en pénétrant dedans. Le visage de la jeune fille s'en trouva toute auréolée."
Et là, elle se réveilla! 
Mais curieusement, son rêve semblait continuer, même éveillée. Elle comprit alors que ce n'était pas un rêve ordinaire, mais un songe. La veille, elle avait demandé au ciel  simplement de l'éclairer et celui-ci lui avait répondu en l'illuminant!
Alors, comme contrairement aux rêves qui vous échappent, plus vous voulez vous en souvenir, celui-là restait bien dans sa tête dans les moindres détails, et elle réalisa qu'elle devait chercher, et chercher encore. Ce songe lui avait donné un peu d'espoir et des forces pour l'aider. Durant les jours qui suivirent, le ciel lui fit parvenir encore quelques indices, quelques signes pour la guider. Elle avait compris que ce n'était pas à l'extérieur d'elle qu'elle devait chercher, mais à l'intérieur d'elle-même, car c'était là que se trouvaient les réponses de sa vie.
C'est ce voyage qu'elle entreprit de faire, descendant au plus profond d'elle même comme elle avait descendu l'escalier de pierre dans la montagne jusqu'au lac de son rêve.
Petite, oui, en effet, les fées s'étaient bien penchées sur son berceau. Elle avait essayé de développer chacun des dons qu'on lui avait accordé, mais au fur et à mesure qu'elle avait grandi, et chaque fois qu'elle réussissait, elle rencontrait sur son chemin la jalousie et l'hostilité des autres. Elle rencontra aussi la haine, celle qui vous détruit lorsque vous ne savez pas vous défendre, qui ne supporte pas que l'on soit douée et qu'on fasse de l'ombre à certains. Ceux là la blessèrent, l'insultèrent, la rejetèrent plutôt que d'essayer de briller à leur tour autant qu'elle.
Parce que certains avaient fait preuve de cruauté à son égard, elle avait grandi en pensant que personne ne l'aimait et elle devint sourde et aveugle à l'amour qu'elle pouvait rencontrer. Elle se mit à avoir peur du monde et ne plus croire ceux qui prétendaient l'aimer. Elle finit par perdre le sens du mot Amour.
La peur grandissait avec elle et pour se protéger, elle commença à contruire des remparts entre elle et les autres, entre elle et le reste du monde. Mais même ces remparts semblaient insuffisants, alors elle renia ses dons, et se saborda elle-même. Rongée par la culpabilité d'être différente, elle qui était faite pour voler, elle rangea ses ailes et rejoignit le sol pour marcher , comme les autres! Elle devint comme eux, un petit canard, essayant de se fondre dans la masse en trainant ses ailes inutiles. Du jeune goéland qu'elle était, elle devint le vilain petit canard. Elle apprit à faire semblant, effrayée à l'idée que ses ailes pourraient la trahir. Elle s'épuisait à jouer un rôle qui n'était pas le sien, et lorsqu'elle était trop lasse, elle se retirait dans sa solitude ne supportant plus aucun regard d'autrui, ne sachant plus où se réfugier.
Oh bien sur, parfois, elle rencontrait d'autres canards, qui , comme elle, avaient un air bizarre, l'air de cacher, eux aussi, des ailes bien encombrantes. Mais comme elle, ces canards là, avaient choisi de vivre dans l'ombre plutôt que de s'envoler vers le soleil. Certains d'entre eux étaient morts, peut-être pour enfin être libres???
Le temps passa, et elle intégra tellement bien ce comportement qu'elle en oublia les origines et les raisons. Et elle vécut ainsi pendant des années.
Et puis, un jour, vers la trentaine, elle rencontra un autre canard bizarre. Ses allures ne ressemblaient pas à celles des autres. En fait, ce canard là, il savait qu'il était condamné! Alors devant elle, n'ayant plus rien à perdre, il commença à déployer ses ailes qu'il avait gardé cachées, lui aussi, encore plus longtemps qu'elle.
Lorsqu'elle le vit, elle fut éblouie! Ce canard, ce n'était pas un canard, c'était un goéland! Un goéland comme elle qui voulait voler une dernière fois avant de mourir. Mais ses ailes étaient rouillées par toutes ces années d'inactivité, elles étaient rongées par la maladie, et le pauvre goéland avait bien du mal à reprendre son envol. Devant lui, alors, elle osa enfin se dévoiler à son tour, elle osa rouvrir ses ailes pour briller. Mais elle ne savait plus voler!
Ensemble, ils essayèrent de s'aider à voler. Il l'encouragea de toutes ses forces, et elle fit de même pour lui. Elle finit par détruire ses propres remparts et les siens, et ensemble, ils parvinrent à prendre leur envol. Pendant deux ans et demi, ils purent enfin profiter du ciel au lieu de devoir se trainer sur la terre. Elle crut que ça allait pouvoir le sauver, mais c'était trop tard, et l'oiseau trop malade fut bientôt contraint de rejoindre le sol. Elle l'incita à reprendre les airs, mais il ne pouvait plus. Alors , craignant de le blesser davantage, elle vint rejoindre le sol, elle , aussi, ne s'accordant plus de voler, si lui ne pouvait plus. Il s'éloigna d'elle, espérant qu'en ne le voyant plus, elle l'oublierait. Peut-être qu'alors, elle pourrait reprendre son vol? Puis il s'éloigna encore plus, et finit par s'éteindre en lui disant qu'il l'avait aimé.
Comment pouvait-il dire ça, alors  qu'il était parti pour le ciel et qu'il l'abandonnait sur terre, avec ses deux grandes ailes déployées mais à nouveau inutiles? Et elle se remit à trainer ses deux ailes, encore plus triste que jamais, encore plus seule qu'avant.
Au bord du désespoir, ne pouvant plus aimer, ne pouvant plus respirer, ne pouvant plus voler, il ne lui restait plus qu'à franchir la porte de l'ombre, pour aller le rejoindre là-haut dans le ciel, être enfin libre de voler!
C'est à ce moment là, qu'après avoir prié le ciel, qu'elle fit ce fameux songe où on déposait une étoile dans sa tête! A moins que ce ne soit son goéland qui s'était transformé en étoile?
Et la lumière fut!
Oui, il l'aimait, et il venait de lui faire le plus beau cadeau qu'elle pouvait recevoir de sa part!
Elle comprit enfin qu'elle n'avait plus à cacher ses ailes, qu'elle ne devait pas éteindre l'étoile qu'il avait mis dans sa tête. Elle réalisa que c'était elle-même qui s'était empêchée de voler, par peur, d'être rejetée, par peur de sa différence, par peur de l'hostilité de certains médiocres. Mais la haine des médiocres , elle n'en avait plus rien à faire, et s'ils n'étaient pas capables de voler, alors elle devait les laisser à terre. Elle mesura alors tout ce qu'elle avait gaché, et elle retrouva tout ce qu'elle avait appris, et tout ce qu'elle avait reçu, et puis, tout le chemin qu'il allait faloir parcourir pour parvenir au sommet de la montagne, là, où la petite maison rose l'attendait. Ce chemin, il s'ouvrait désormais devant elle, illuminé par toutes les étoiles du ciel, dont une en particulier, là bas, très loin, au dessus de l'Afrique, mais aussi dans son coeur et dans sa tête.
Elle a lentement déplié ses ailes, comme les voiles d'un bateau, gonflées par le vent, elle s'est élevée vers le ciel, et tout doucement, prenant de plus en plus confiance en elle, elle s'est mise à voler vraiment, pour elle, pour être libre, enfin libre de voler de ses propres ailes avec tout le ciel et la terre pour elle!
Jean est décédé le 15 octobre 1994. Il fut un des plus grands amours de ma vie, et après sa mort, j'ai cru mourir aussi de chagrin. Mais l'Amour, lui, il ne meurt jamais! Depuis son étoile, Jean est resté près de moi durant 10 ans, jusqu'à ce que je rencontre un autre goéland auquel il fallait aussi ré-apprendre à voler! Nous nous sommes mariés, mais hélas, il n'a jamais pu s'accorder de voler. Alors il est parti, lui aussi, sur une autre étoile le 13 Juillet 2005!
Et moi, je continue de voler quand même, je continue de rencontrer certains canards bizarres auxquels j'essaye d'apprendre à voler aussi. Certains y parviennent, il arrivent à briser les interdits et les chaines qu'on leur a mis aux pattes, d'autres non, c'est trop dur pour eux! Mais je continuerai quand même à voler....pour Eux!
Quant à la maison rose, et bien, j'ai fini par la retrouver et  l'atteindre enfin, 27 ans plus tard!

Joelle-1994


mardi 7 décembre 2021

Hommage

Hier, quelle fut ma surprise lorsque je vis sur ma liste de blog, celui d'Hélène qui était remonté en tête de liste! J'ai l'habitude des fantômes, donc, je n'ai pas eu peur, juste étonnée!

Ad libitum

 Depuis le 3 octobre 2021 à 21 heures, l'auteur de ce blog nous a quittés, dans sa forme terrestre. Elle avait 54 ans et six mois. Cela fait maintenant juste deux mois.

Voici la photographie qu'elle avait choisie pour son compte Google. Elle lui ressemblait.


Lire la suite sur:

 https://croixdeluneadlibitum.blogspot.com/

En fait son mari lui a rendu un très bel hommage et je l'en remercie!

Chère Hélène, tu es dans mon coeur et tu me manques aussi!

lundi 6 décembre 2021

Idées de plaids

Bon, l'hiver semble arrivé! En bref, il caille!!! Donc, c'est le moment où on a besoin de plaids jolis, confortables et chauds! Moi, il m'en faut toujours un sur les jambes et les pieds!!!















Personnellement, je les double toujours avec un plaid en polaire, on en trouve de pas très chers, et ça permet de cacher l'envers qui n'est pas toujours très beau quand on travaille en jacquard par exemple, ou les coutures lorsqu'on assemble plusieurs morceaux!

A suivre.....

dimanche 5 décembre 2021

Souvenirs de fils

 J'ai retrouvé dans mes archives de mon ancien blog "Matin Lumineux", un article que j'avais écrit sur la transmission des savoir faire dans une famille et l'importance que cela peut avoir dans une vie! Parfois, il faut le recul d'une vie pour s'en rendre compte!

En hommage à mes grand-mères!



"Chez moi, ma mère savait tout juste coudre un bouton, pourtant elle avait été élevée dans des pensions religieuses pour les jeunes filles de bonne famille. Mais pour les payer,mon grand-père étant un avare, malgré sa bonne situation, c'est ma grand-mère qui faisait les travaux de couture pour les soeurs! La situation était plutôt humiliante. Peut-être que ceci explique pourquoi ma mère ne pouvait pas voir en peinture la couture!!! Mon père par contre, élevé en bon Breton savait coudre et faire la cuisine. Donc c'est lui qui m'a appris à me servir de la machine à coudre électrique, qu'il avait offert à ma mère pour leur mariage en 1956!!! Le pauvre, il était mal tombé!!!! C'est lui aussi qui m'avait offert ma première mallette de couture, dont j'avais besoin pour l'école au cours préparatoire. Il était à Paris à cette époque là, et j'ai encore la lettre que je lui avais écrite pour lui demander. J'avais 5 ans. J'avais également reçu en cadeau une machine à coudre pour enfant. Mais trés vite, il s'avéra qu'il valait mieux m'apprendre à piquer sur une vraie, ce qu'il fit l'année suivante.  Il avait trouvé l'astuce de poser une caisse à l'envers sur le sol, pour que je puisse atteindre l'accélérateur de la machine. Ma grand-mère de Luçon, qui ne travaillait encore que sur une machine à pédale, fit de même pour m'apprendre à l'utiliser. 
 Dés toute petite, 4-5 ans, je me passionnais pour les fils et les bouts de tissus qui trainaient chez mes grands-mères! Ce sont elles qui m'ont appris, à coudre, à broder, à tricoter et crocheter! La meilleure amie de ma grand-mère maternelle (la Vendéenne) était la couturière de Luçon, Madeleine. Comme elles étaient toujours fourrées ensemble, évidemment je la voyais souvent, et elle m'apprenait des tas de choses. J'ai retrouvé tout ça beaucoup plus tard, quand j'ai fait mes études, avec notre prof de couture, ancienne petite main d'un grand couturier! C'est cette grand-mère là qui m'a aussi appris à tricoter et crocheter car elle avait toujours travaillé, elle aussi, pour des boutiques! Quand à l'autre grand-mère, ma paternelle, elle avait passé étant jeune, un brevet de brodeuse! Elle n'a jamais eu à travailler, mais elle m'a enseigné ce qu'elle savait faire avec beaucoup de plaisir et de fierté car ses deux propres filles n'avaient jamais voulu apprendre, et j'étais la seule petite fille qu'elle voyait. Je me souviens qu'elle avait un boite pleine de boutons qui me fascinaient et avec lesquels je pouvais passer des heures à jouer quand j'avais 2 ou 3 ans! 
C'est pour cela que je suis trés émue quand je vois tout ce que font certaines grand-mères  pour leurs petites-filles! J'espère que leurs petites filles réalisent la chance qu'elles ont! Si je n'avais pas eu mes deux grand-mères, je n'aurais pas appris tout ce qu'elles m'ont enseigné, et j'aurais été trés malheureuse!
 Il me reste juste un vieux napperon que ma grand-mère maternelle avait brodé et qui tombe en lambeaux, mais je le garde pour utiliser les broderies dans autre chose. J'ai du en mettre déjà un bout dans un quilt il y a longtemps, que j'ai vendu! De l'autre grand-mère, je n'ai aucun ouvrage. Comme je  l'ai dit, elle n'a jamais eu à travailler et ma foi, on peut dire qu'elle était plutôt flemmarde! La seule belle pièce qu'elle a eu brodé, et que j'ai vue, était un drap blanc, superbe, qu'elle gardait pour être enterrée avec!!!! Le comble, c'est que c'est à moi qu'elle l'avait di,t pour que ça se passe comme elle voulait, et j'ai respecté sa volonté! Le beau drap est parti avec elle dans son cercueil. 
Mais je garde des tas de souvenirs!!!
 Cette fameuse boite à bouton de ma grand-mère Jeanne, simple boite métallique ronde, mais qui contenait des trésors pour moi! Dedans, allez savoir pourquoi, il y avait aussi un petit oiseau artificiel en plumes. Que faisait-il là, au milieu des boutons, je ne sais pas et je ne me posais pas la question, il me fascinait, et aujourd'hui encore, je crois que c'est pour cela que je cherche toujours des oiseaux comme ça!
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers pour faire des côtes trés fines et serrées. Comment elle essayait de m'apprendre à broder, à moi qui était gauchère...Elle n'a jamais essayé de me forcer à tenir l'aiguille de la main droite. Elle voyait que j'y arrivais, et ça lui convenait comme ça!
Mon autre grand-mère Raymonde de Luçon, s'étonnait toujours de la façon dont je tenais les aiguilles à tricoter. Pour la même raison, d'ailleurs! Mais comme j'avais pu lui prouver que j'allais aussi vite qu'elle, elle n'a jamais insisté. Cela la faisait rire! Même plus tard, quand je fut plus agée, chaque fois qu'elle me voyais, ça l'étonnait toujours! C'est elle , qui pendant des années, a fait les pulls de toute la famille. Il suffisait de lui donner la photo, et elle se débrouillait même sans les explications. Je crois qu'elle m'a transmis cette façon de faire aussi!
Chez son amie Madeleine, je découvrais des petits bouts de tissus soigneusement roulés, empaquetés dans du papier de soie, qu'un jour , elle déballa pour moi! C'était l'histoire de sa vie! Chaque morceau correspondait à un ensemble, ou une robe de soirée ou de mariage qu'elle avait fait dans son travail de couturière! Elle me racontait pendant des heures , le passage des dames qui venaient essayer, les soirées auxquelles elles allaient assister, ou les noces. Il s'en passe et il s'en dit dans l'atelier d'une couturière, où l'on se déshabille, au propre comme au figuré, de ses secrets les plus intimes. Chacun de ces bouts de tissu conservait un secret jalousement gardé dans une commode avec parfois une photo d'une tenue somptueuse ou d'une magnifique robe de mariée!. Toute sa vie, Madeleine n'a travaillé qu'avec une machine Singer à pédale qui ne faisait que le point droit. Elle surfilait tout à la main. Ca m'est resté ça aussi. Pas le surfilage, mais le fait d'avoir une machine toute simple et solide. Malgré mon métier, je n'ai jamais eu de machine à coudre sophistiquée et j'encourageais mes élèves à faire de même. Un point droit, un point zig-zag, et on peut faire n'importe quoi!
C'est d'elles que je tiens , sans doute également, la manie de tout récupérer, "ça peut servir", éducation d'une époque où on ne consommait pas comme aujourd'hui! Tout ce qui pouvait se révéler utile était gardé, vieux vêtements qu'on démontait pour les retourner, ornements, boutons et dentelles pouvaient être utilisés sur un autre. On gardait aussi, précieusement , tous les modèles qu'on pouvait trouver dans les quelques magazines qui existaient. Mes deux grand-mères étaient issues de milieux trés modestes, et même, si par leur mariage, leur situation sociale s'était nettement améliorée, elles avaient gardé les habitudes de leur condition et des circonstances de la guerre où l'on manquait de tout. Avec peu, on faisait beaucoup! Ca m'a bien servi dans ma vie et dans ma façon de travailler plus tard. 
Chez ma grand-mère de Luçon en Vendée, je ne m'ennuyais jamais. Où qu'on soit, on emportait toujours notre ouvrage, dans le jardin, dans le car, à la plage, chacune avait un tricot ou une broderie. Je pouvais passer des heures à faire ça, en révassant. Chez moi, je ne pouvais pas, ma mère trouvait ça inutile et pas suffisament "intellectuel".Elle aurait préféré me voir lire, les lectures qu'elles m'imposait. A ses yeux, j'étais trop manuelle et ce n'était pas un compliment! Des années plus tard, alors que j'argumentais sur un sujet politique, elle m'a traité d'intello, et ça m'a amusée! Tout est relatif! Quelle importance??? Mais cela m'a longtemps dégouté de la lecture, et là encore, si , chez ma grand-mère , qui lisait beaucoup, je n'avais pas pu lire tout ce que ma mère m'interdisait de lire, je serais sans-doute passée à coté d'un autre grand plaisir. Maintenant, je m'en fiche, mais enfant, heureusement que mes deux grand-mères m'encourageaient et n'hésitaient pas à me dire combien elles étaient fières de ce que je faisais. Elles m'avaient transmis leur savoir, mais en plus , j'étais créative et elles, admiratives!
A 15 ans je vendais déjà mes premières oeuvres en patchwork. Si ma mère n'était pas "manuelle", c'était par contre une trés bonne vendeuse. Et mes collections partaient trés vite chez ses collègues de travail et leurs amies. Plus tard, le tricot et les patchworks m'ont aidé à payer mes études. J'étudiais le jour et je tricotais la nuit pour Anny Blatt ou pour des particuliers qui me commandaient un pull qu'elles avaient vu dans la revue "100 idées". Des années plus tard, certaines me les montraient, elles les avaient encore!
Aujourd'hui, j'aimerais pouvoir leur dire merci à mes grand-mères et à ces femmes, pour tout ce qu'elles m'ont donné. Toutes ces techniques de base qu'elle m'ont apprises et que j'ai su utiliser, tous ces encouragements qui m'ont aidé bien des fois dans ma vie, des fois où ma vie justement, ne tenait qu'à un fil!"

Aujourd'hui, bien sur, mes deux grand-mères ne sont plus là, mais elles vivent encore en moi, et je continue à tenir le fil qu'elles m'ont tendu quand j'étais petite, et je ne le lache pas!
Je ne sais pas si les petits enfants d'aujourd'hui ont cette chance, je ne suis pas sure, leurs grand-parents ne sont pas toujours là, et les mentalités ont changé, la société de consommation a détruit bien des choses, mais j'espère que certains apprennent encore avec leurs grand-parents à "faire des choses de leur mains, ou jardiner, ou bricoler..."
C'est la transmission d'un savoir faire, de certaines valeurs aussi qui sont importantes!