jeudi 16 octobre 2025

Déco citrouilles pour Halloween.

Chaque année pour Halloween, je fais une nouvelle décoration, sur le thème des citrouilles, car pour moi, Halloween, ce n'est pas ce qu'on a fait de cette fête ancestrale, des monstres ridicules, et des décors à faire peur. Comme si on n'avait pas assez de choses réelles qui font peur!!! Non, pour moi, c'est encore les citrouilles, les feuillages d'automne et une sorcière pas très méchante! C'est le défilé des enfants déguisés qui viennent réclamer des bonbons!

Halloween est loin d’être une invention américaine. Sa célébration remonte à plus de 2 500 ans, et est issue de la culture celte : la fête de Samain. Après la récupération de la fête par l’église catholique, le terme « Halloween » est né. Il s’agit de la contraction d « All Hallows eve » qui signifie : la veille de tous les saints.

Il faut savoir que l’année celte et gauloise s’achevait à la fin de notre mois de novembre actuel. Une nuit de pleine lune durant laquelle était célébrée la nouvelle année, censée ouvrir une brèche entre le royaume des vivants et celui des morts. Durant 7 jours (3 jours avant et 3 jours après l’ouverture de la brèche), on célébrait l’esprit des défunts, pour tenter de les dissuader de venir hanter les vivants.

Les Irlandais ont perpétué la célébration de Samain. Les déguisements de sorcières, fantômes et diables en tout genre étaient alors de mise : ils servaient à tromper les esprits et à se protéger d’eux !  

Malheureusement, je n'ai pas pu avoir de citrouille dans mon jardin!

L'année dernière, j'avais fait une grosse citrouille au crochet:


Cette année, j'ai fait plusieurs petites citrouilles!

J'avais trouvé un paquet de laines assorties...








J'hésitais entre faire une couronne, ou une guirlande, mais....???
Finalement, j'ai pris un panier!

Un peu de ouatine et un bout de velours vert foncé...


Mais, il manque quelque chose....


Il me semblait bien que j'avais un petit chaudron dans mes réserves, et peut-être autre chose aussi?


Un cerceau recouvert de ruban vert...Et bien sûr, une sorcière avec son balai!


Et voilà!


Ma déco d'Halloween est prête!


Je vous donne quelques conseils pour réaliser des citrouilles au crochet et des feuilles:

Pour les citrouilles, vous crochetez une petite ou une grosse bande au point de côtes anglaises.

25 mailles pour les petites et 35 mailles pour les plus grosses, mais si vous voulez encore plus gros, vous pouvez ajouter des mailles et faire une bande plus longue, que vous refermez en bas, vous bourrez de ouatine et vous fermez en haut.
Ensuite, vous faites des feuilles....


Et vous rajoutez des "pendouilles", en point spirale ou autre...


Vous rassemblez tous les bouts de laines qui dépassent et vous faites un point de boutonnière au crochet pour les maintenir ensemble et les cacher, ça fera la queue de la citrouille et un anneau pour les attacher si vous voulez faire une guirlande...

Y'a plus qu'à....!

mercredi 15 octobre 2025

Ces dates anniversaires qui ne vous quittent jamais!

Il y a quelques jours, une de mes amies qui a malheureusement perdu son conjoint il y a peu de temps, a publié un article sur son blog, un texte très bien choisi qui parlera à tous ceux et celles qui ont perdu un proche récemment ou il y a quelques temps.


Pour ma part, les dates du 15 et 16 octobre restent malheureusement encore ancrées malgré le temps!

Le 15 octobre 1994, je perdais mon ami Jean, après 2 ans que nous avons passé à vivre pleinement, se sachant condamné par le SIDA, à une époque où il n'y avait aucun traitement. Avec un caractère et une force extraordinaire, il a lutté de toutes ses forces et choisi, malgré son état de VIVRE ce temps qui lui était donné pour réaliser ce qu'il voulait encore faire, et moi, de mon côté, je l'ai encouragé à le faire. Pas question de s'apitoyer, au contraire, le mot d'ordre était "vivre à tout prix", comme si la maladie n'existait pas. ce n'était pas du déni, c'était lutter pour que la maladie n'empêche pas d'exister à fond, et ne lui prenne pas le temps qu'il lui restait, sans savoir combien ce temps durerait, repoussant à chaque instant, les "Et après?"

Et puis, ce "Et après" est tombé le 15 octobre 1994 à 19h! Et là, j'ai cru mourir. Pendant un an, je n'ai fait que survivre...Puis le temps a fait son oeuvre, et lentement la vie est revenue, différente, mais elle était à nouveau là!

10 ans plus tard, j'ai rencontré un autre homme, Alain, une autre histoire d'amour qui m'est tombée dessus sans que je l'ai cherché. Et, après plusieurs mois, nous avons décidé de nous marier. Et pour essayer de "mettre un pansement" sur la date du 15 octobre, nous avons choisi la date du 16 octobre 2005 pour notre mariage, pensant que ça mettrait fin au coup de blues que j'avais tous les ans malgré les années. 

Les souvenirs de notre mariage à priori heureux étaient sensés masquer ceux du 15! Seigneur, si j'avais su ce qui allait suivre!!!

Le 6 juillet 2005, mon mari, persuadé que j'allais mourir (en effet j'étais très malade, mais moi, je savais que je n'allais pas me laisser vaincre par la maladie), a disparu de la clinique où il était hospitalisé pour dépression, en laissant un mot disant qu'il allait en finir!

On a retrouvé son corps, après plus d' un mois de recherches, le 10 Aout, et ses obsèques ont pu avoir lieu le 18 Aout 2005, il y a 20 ans cette année!

Résultat, désormais le 15 et le 16 octobre, chaque année, bien que j'ai fait mon deuil, à l'approche de ces deux jours là, j'ai comme un coup de blues que je le veuille ou pas. Certaines années, j'oublie, puis tout d'un coup, je me retrouve avec cet état, sans comprendre pourquoi, puis , soudain, tilt, "Ah oui, on est le 15 octobre, et demain ce sera le 16..."

30 ans, 20 ans après, on n'oublie jamais, même si entre temps, on a reconstruit sa vie. il y a une cicatrice sur votre coeur qui se réveille à chaque anniversaire de décés!

Cet article de mon amie, m'a permis de me préparer et de "passer ces deux journées" 

Ce que la mort d’un être cher détruit… et transforme en nous

"Perdre un être cher, c’est comme voir une partie de soi s’effondrer sans jamais pouvoir la reconstruire à l’identique. C’est une fracture invisible, profonde, qui laisse un vide que rien ni personne ne peut vraiment combler. Une blessure silencieuse, que seuls ceux qui l’ont vécue peuvent vraiment comprendre."

Lire la suite sur:

https://www.gabrieltellier.com/blogue/perte-etre-cher-transformation/?fbclid=IwY2xjawNNuCdleHRuA2FlbQIxMABicmlkETBhVkdkV2QzTlVOc1ZtN1lGAR6edpCq-PO2M4pqLnuzB5RMc5xt1YbEJnG6N4n3MLT3qS5GFyM4NJ4Nbka1_g_aem_N1XTXMLkUwofBlAMwoHKyw

Il a tout dit!

Je ne regrette rien de tout ce que j'ai vécu, même les épreuves les plus dures qui ont été. Chacune d'entre elles a fait ce que je suis aujourd'hui!

Et je souhaite à tous ceux et celles qui ont vécu la perte d'un être cher il y a peu de trouver la force de se relever et de renaitre pour vivre, autrement, apprendre à vivre avec une cicatrice que le coeur, et suivre le chemin que cette perte vous fait prendre. Ce chemin, vous ne l'aurez sans doute pas choisi, ni prévu, mais il vous conduit vers ce qu'il y a de plus profond en vous!



Merci à toi, ma chère Béa! Tu es une de mes messagères.

mardi 14 octobre 2025

Les Aquarelles de Gianna Tuninetti

Les œuvres de Gianna Tuninetti expriment sa personnalité : forte, déterminée, inébranlable. Transparence extrême. Elle a toujours aimé peindre la nature : fleurs, fruits, légumes, champignons : toujours représentés d'après nature, la couleur révèle chaque nuance, chaque ombre, chaque lumière, faisant surgir de la feuille immaculée des fleurs éthérées dans leur transparence, des coquelicots flamboyants qui expriment la beauté de la simplicité rurale, des compositions aux teintes les plus insolites.

Elle affectionne particulièrement les fleurs sauvages, celles qui s'offrent généreusement aux passants les plus distraits, celles qui diffusent de doux parfums dans l'air. Gianna capture leur âme et les transpose, fraîches et légères, dans ses créations. Ses fleurs ne sont jamais statiques : elles semblent danser dans l'air, diffusant sans cesse leur parfum.