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samedi 28 janvier 2023

Inauguration de la restauration du kiosque à musique

 Mercredi 25 janvier, avait lieu la première inauguration de la fin des travaux de restauration du kiosque à musique, du jardin Dumaine à Luçon.

Grâce à la fondation Stéphane Bern, les différentes aides, et une souscription lancée auprès des particuliers, le kiosque à musique a retrouvé sa splendeur d'antan. Restauré à l'identique, par des artisans spécialisés, et des artisans d'art, tous les éléments du kiosque, charpente, ferronnerie, mosaïques, gargouilles et peintres, le kiosque a pu bénéficier d'un éclairage qui n'existait pas.

Ainsi refait, il va pouvoir retrouver sa vocation centenaire, permettre des animations musicales comme autrefois!

Une autre inauguration aura lieu en Mai, à une période plus propice, durant laquelle , tout le jardin aura retrouvé sa végétation et sa floraison. Avec une température moins hivernale que le 25, où nous étions gelés!


Discours de Mr le Maire Dominique Bonin

Qui découpe le ruban!






Ensuite les enfants du conseil municipal des enfants ont fait un lacher de lanternes qui ont eu un peu de mal à se réchauffer pour prendre leur envol!


Ensuite, nous étions conviés à prendre un verre dans la salle des mariages de la mairie! 
Je n'étais jamais entrée dans la partie ancienne de la mairie qui donne sur le jardin, et j'ai découvert enfin l'intérieur de cette très belle demeure qui appartenait à Pierre-Hyacinthe Dumaine.
Le parc a été offert à la ville en 1872 par Pierre-Hyacinthe Dumaine. Planté ici d'arbres telle une forêt, agrémenté là de parterres colorés qui soulignent le manteau vert de la pelouse avec ses massifs, il recèle des essences rares.

Docteur en médecine, Hyacinthe Dumaine s'attache à l'amélioration du pays, écrit des ouvrages sur l'amélioration de l'agriculture par la canalisation des marais, et sur l'amélioration du commerce par l'aménagement du canal de Luçon.

Il meurt en 1872 en léguant à la ville son bien, qui abritent actuellement l'hôtel de ville, ses dépendances et le jardin de la Paumerie (jardin Dumaine) de 4,5 ha qui deviendra un parc public municipal.

Julien David, chef de la philharmonie luçonnaise fait construire un kiosque à musique en 1907, ainsi que toutes les pièces d'eau. Il donna l'aspect actuel du jardin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_Dumaine




Au pied du grand escalier, bien sur, la statue du Cardinal Richelieu qui fut l'évêque de Luçon!

Un porte manteau qui date de la fin du 19ème et du mobilier de Pierre-Hyacinthe Dumaine


Dans le grand escalier, une très belle tapisserie:


Dans la salle des mariages, une petite merveille de Barbotine!




Vestiges d'une époque révolue...


Sur ce , je fonce à la maison, avant de retourner au théatre Myllandy, pour la suite de la soirée:
Les voeux du maire, et les remises de médailles de la ville, dont notre professeur de danse Marie-Christine Daviet va être bénéficiaire!

Mettre en grand écran et le son!


Une soirée bien chargée!

dimanche 11 décembre 2022

Décorations de Noël

 Je n'ai pas pu faire tout ce que j'aurais aimé faire pour le premier Noël dans cette nouvelle maison!

La maison donnant directement sur la rue, il aurait fallu que j'ai le temps de penser comment décorer la façade sans qu'on puisse dérober les décorations, je me suis donc contentée d'accrocher ma couronne sur la porte d'entrée et on verra plus tard pour l'année prochaine.

Secundo, je ne m'attendais pas à avoir un lumbago dès que je commencerais à bouger un peu les fauteuils pour mettre en place mes décos! Mais lumbago ou pas, je voulais absolument faire ma crèche et mon sapin! Ce fut un peu laborieux, je dois l'avouer, car comme je ne fais jamais les choses à moitié, ce n'était pas une moitié de lumbago non plus! Pour arranger le tout, les boites contenant les décos se trouvaient bien sur à la cave!!! Il m'a fallu quelques allers retours, un peu délicat pour les remonter.

Mais j'y suis arrivée quand même, lentement, mais surement, ce qui, je le reconnais , n'a pas arrangé mon état!

La crèche en premier!

Je l'ai installée dans le pot d'une grande plante, à l'entrée du salon.


 C'était aussi le premier test, pour voir si l'une de mes chattes allait y jeter un coup d'oeil et un coup de patte ou non!😂

Le sapin m'a demandé un peu plus de temps, normal!
Essayez de grimper sur un escabeau quand vous êtes plié en deux!!!





Mettre en grand écran et le son!


Il restait l'encadrement de l'ouverture du salon...




Ressortir ces bottes faites il y a des années...


Et dehors côté jardin, se contenter de mettre mes deux sapins que personne ne verra! Sauf Lolotte!


Bon, c'est fait, après ça, j'ai pu voir le médecin, j'ai eu droit à une piqure qui m'a enfin soulagée au bout de 6 jours, et maintenant, je n'ai plus qu'à me faire encore piquer matin et soir pendant 6 jours!
Mais mes décos sont installées, donc, tout va bien!!!

vendredi 9 décembre 2022

Les Bishnoïs



Parmi des daims et des antilopes, Ghevar Ram prend soin d'un faon blessé dans le centre vétérinaire de Khejarli, au Rajasthan, établi par la secte indienne bishnoï qui, depuis plus de cinq siècles, se doit de protéger, quoi qu'il en coûte, les arbres et les animaux.

Bishnoï lui-même, le quadragénaire a consacré sa vie à recueillir et à prendre soin des animaux en détresse jusqu'à leur rétablissement complet avant de leur permettre de recouvrer la liberté.
"Je traite les animaux comme mes propres enfants. C'est ce qu'on nous apprend depuis notre enfance", explique à l'AFP l'homme de 45 ans, tout en donnant un biberon à un faon.

En Inde, pour les Bishnoïs, "mieux vaut une tête coupée qu'un arbre abattu"
Abhaya SRIVASTAVA

Les Bishnoï, sans doute parmi les plus anciens défenseurs de la nature, sont prêts à sacrifier leur existence pour se porter au secours d'un arbre ou d'un animal en danger.

Pour eux, toute vie est sacrée, car leur dieu réside dans toute vie.

- Les martyrs de Khejarli -Le sacrifice d'Amrita Devi et des autres Bishnois
La confrontation entre le reste de la société indienne et la communauté Bishnoïe a parfois pris une tournure dramatique.

Les Bishnoïs entretiennent ainsi le souvenir du massacre de 1730, lorsque le mahârâja Ajit Singh de Jodhpur envoya des coupeurs de bois (ses soldats) dans les villages aux alentours, pour couper les gros arbres, notamment les khejri, parmi les plus fameux arbres du désert : il avait besoin de bois pour alimenter ses fours à chaux dans le cadre d'un vaste chantier de rénovation de son palais.
Ses hommes se rendirent sur les terres bishnoïes pour abattre des arbres : les Bishnoïs sortirent de leur village, et leur demandèrent de ne pas couper les arbres, expliquant que c'était contraire à leurs préceptes religieux1.
Le maharadja confirma son ordre et les soldats se mirent à couper ; et une femme de la communauté, Amrita Dévi, ainsi que ses filles et d'autres femmes, s'interposèrent pour leur interdire cet abattage, entourant chacune un arbre de leurs bras1.
Puis hommes, vieillards, jeunes suivirent l'exemple des femmes. Tous prirent un arbre à bras le corps ; et les soldats coupèrent, mutilèrent, sans distinction, les arbres et les Bishnoïs1. 363 personnes furent ainsi massacrées pour avoir tenté de protéger les arbres.
Le roi de Jodhpur, ayant appris l'étendue du massacre, honora le courage des Bishnoïs en ordonnant que les zones qu'ils habitaient deviennent sacrées et qu'en ces lieux nul étranger à leur religion ne manque de respect à leurs 29 commandements, mais y obéisse sans tergiverser en ne tuant ni animaux ni arbres (dans les villes saintes de l'hindouisme et du jaïnisme, et dans les forêts sacrées ou bois où vivent des communautés de sadhus (ascètes, ermites), il est interdit à quiconque de chasser, de blesser ou d'assassiner des créatures, animaux, arbres).

 Depuis Les Bishnoïs ont coutume de répéter ses derniers mots: "Mieux vaut une tête coupée qu'un arbre abattu".




Leur sacrifice est désormais commémoré dans le village par un cénotaphe, portant le nom de tous ces martyrs, surmonté d'une statue à l'effigie d'Amrita Devi.



Cet épisode de l'histoire indienne inspira peut-être au XXe siècle l'action du Mouvement Chipko, groupes de villageois opposés à l'exploitation commerciale des forêts. En réalité, déraciner les plantes et abattre des arbres sont également des fautes (contraires à l'ahiṃsā) chez les jaïns et d'autres hindous ; de plus, de nombreux types d'arbres et de végétaux (banyan, tulsi) sont sacrés et vénérés par de très nombreux hindous. Nietzsche rappelle dans son cours Le Service divin des Grecs que vénérer des arbres (dendrolâtrie) est une pratique commune à l'ensemble de l'humanité lors de la préhistoire et pendant l'antiquité, les arbres étant les « premiers temples (…) où logeaient l'esprit des divinités »



La villageoise Sita Devi, strictement végétarienne comme toute la communauté, alimente son feu de cuisson avec des galettes de bouse de vache plutôt qu'avec du bois de chauffage pour nourrir sa famille.
Vêtue d'une longue jupe rose traditionnelle et de bijoux en or étincelants, cette mère de sept enfants dit avoir elle-même nourri au sein un faon orphelin.
"Je travaillais dans les champs quand j'ai vu ce faon se faire attaquer par des chiens sauvages", se souvient-elle, "je l'ai sauvé et recueilli à la maison". "J'ai nourri le faon avec mon propre lait et lorsqu'il a repris des forces, je l'ai relâché dans la nature", affirme-t-elle fièrement.
- Harmonie et bienveillance -



Les Bishnoïs n'incinèrent pas leurs morts car cela impliquerait d'abattre des arbres pour alimenter le feu, mais les inhument.
Agriculteurs pour la plupart, ils veillent à ce qu'aucun animal ne soit en danger sur leurs terres.

.Des Bishnoïs sont toujours tués aujourd'hui, car ils n'hésitent pas à s'interposer physiquement pour sauver une vie animale menacée par des chasseurs ou des braconniers.

L'avocat Rampal Bhawad a cofondé la Bishnoi Tiger Force, organisation de défense de la nature, farouchement opposée au braconnage, après avoir appris que la superstar de Bollywood Salman Khan avait tué deux antilopes noires, espèce protégée, pendant le tournage d'un film au Rajasthan en 1998.
Les Bishnoïs ont suivi le procès pendant 20 ans, jusqu'à la condamnation de l'acteur à cinq ans de prison pour infraction à la loi sur la protection de la vie sauvage.
Mais sa peine a ensuite été suspendue en appel alors que la star venait de passer ses premiers jours derrière les barreaux.
Depuis, "nous déposons des plaintes auprès de la police et poursuivons les affaires jusqu'à ce que les coupables soient punis", explique Me Bhawad à l'AFP.
A l'heure de la lutte contre le changement climatique, "nous devrions planter de plus en plus d'arbres", rappelle l'avocat Bishnoï, "nous devrions vivre en harmonie avec la nature, nous montrer bienveillants avec tous les êtres vivants".

Quelques principes Bishnoï: 

-Ne jamais abattre un arbre verdoyant, attendre que le bois soit mort pour l'utiliser comme bois de construction.
-Mettre les morts simplement en terre qui se nourrira de la chair. Faire l'économie du bois pour la crémation ou le cercueil.
-La propreté et l'hygiène gardent de la maladie.
-Protéger la vie sauvage qui maintient la fertilité des sols et l'équilibre naturel des espèces. Ils sont tenus de réserver un dixième de leur récolte céréalière pour l'alimentation de la faune locale.
-Conserver l'eau à l'usage des hommes et des animaux et en construisant des réservoirs partout où cela est nécessaire.
-Pratiquer le végétarisme et se prémunir de toute addiction.
-Ne rien attendre du râja ou du gouvernement, ne compter que sur la communauté.
-Les femmes, sources de la vie, s'habilleront de vêtements rouge ou orange brillant, et les hommes de blanc, symbole de dévotion.



jeudi 6 octobre 2022

Réserve nationale naturelle d’Arjuzanx, dans les Landes

 Il est rassurant de voir que certains projets aboutissent et permettent de retrouver une nature perdue ou en danger!

La Réserve nationale naturelle d’Arjuzanx, dans les Landes, en est un bel exemple!

Réserve nationale naturelle d’Arjuzanx, dans les Landes. Cette ancienne mine est devenue un espace sauvage qui s’étend sur près de 3 000 hectares. 

Espace sauvage au cœur des Landes de Gascogne, la réserve nationale d’Arjuzanx (Landes) s’étend sur près de 3 000 hectares.

Pourtant, à la place du lac, il y avait auparavant une mine à ciel ouvert. Des machines creusaient dès 1958 pour alimenter la centrale électrique voisine.  Après 32 ans d’exploitation, la mine ferme.

" En seulement 20 ans, la nature a repris ses droits."











Lire l'article sur:

mercredi 7 septembre 2022

Gandhi et Delhi

Et oui, ça y est, à Elephant haven dans le Limousin à Bussière-Galant en Haute-Vienne (87),  , Gandhi n'est plus toute seule! Une autre éléphante Delhi arrivée de république Tchèque est venue la rejoindre pour prendre une douce retraite au paradis de Sophie et Tony ainsi que toute leur équipe!

Tony est parti plusieurs semaines avant en Tchéquie, pour apprendre à bien connaitre Delhi, et préparer le transfert! Vous vous en doutez, transporter un éléphant sur 1500km n'est pas chose facile!

Il a fallu, déjà, retarder le départ de quelques jours à cause des grosses chaleurs!


Et voilà, Delhi est prête à être embarquée!



Pendant ce temps, dans le Limousin, Sophie et le reste de l'équipe se préparent pour accueillir Delhi, et bien sur continuer de s'occuper de leur première princesse Gandhi...



Petite pause sur l'autoroute, pour s'assurer que tout va bien...

Qui se douterait que ce camion transporte une éléphante????

Et enfin, après 30h de route, arrivée au refuge...


Delhi n'est pas encore prête à sortir du camion...Pas très décidée!!!



Bon, ça y est, au bout de 2 heures, finalement, elle se décide à y aller...


Et tout tranquillement, elle entre dans son nouvel enclos...


De son côté, Gandhi vient faire sa curieuse, l'air de rien...



Elles se regardent à travers les barreaux, histoire de jauger...

Et, dès le lendemain, après examens médicaus et autres, voilà, Delhi peut sortir découvrir son nouvel environnement...



Ah, le tas de sable, ça c'est le pied!!!

Gandhi est tout à fait d'accord!!!

Voir les vidéos, mettre en grand écran!!!


Rencontre Gandhi et Delhi

étant donné que je suis abonnée à la newsletter de Elephant Haven, je reçois des nouvelles régulièrement!

 "23 août, TRANSPORT DE DELHI DE USTI NAD LABEM @ EHEES
L'équipe Delhi est en route vers EHEES et a un voyage de 1500 km devant elle.
Entretemps,l'équipe Gandhi prépare son arrivée.
24 août,
Encore environ 8 heures de route...
L'équipe Gandhi est prête pour l'équipe Delhi.
Un dernier arrêt. Delhi a bien mangé et bien bu. Maintenant les 300 derniers km...
Delhi est arrivée à EHEES vers 17h.
Il a fallu un certain temps avant qu'elle ose sortir du conteneur de transport pour entrer dans l'étable... Mais 2 heures plus tard, elle y est entrée et a commencé à manger.
 Pendant ce temps, Gandhi est restée calme et intéressée. D'abord, elle est sortie pour voir ce qui se passait, puis elle est revenue à l’intérieur. Elle semble très intéressée par Delhi.
 Delhi va bien mais a besoin de se reposer après presque 30 heures de route.
 26 août,
après une nuit calme et qu'elles aient eu toutes deux un petit « check up », Delhi est passée sans problème dans l'enclos extérieur.
Elle s'est promenée à son rythme, a mangé du foin, a brouté un peu ...
Entretemps,  Gandhi, curieuse, se tenait dans l'enclos avoisinant.
Lorsque Delhi s'est approchée, Gandhi est d'abord allée à l'intérieur, un peu incertaine, mais immédiatement après, elle est revenue pour voir ce que Delhi faisait.
Soudainement, elles se sont trouvées l'une à côté de l'autre et ont commencé à se toucher gentiment. Finalement, leur trompe se sont entrelacées. Une bonne première rencontre.
Après un moment, Delhi a décidé de continuer sa promenade et Gandhi a pu récupérer un peu. 
Tout le monde regardait avec émotion et un large sourire.
Quel beau début! Elles vont apprendre à se connaître à leur propre rythme. Mais tout le monde est si heureux que jusqu'à présent, tout évolue très tranquillement.
27 août,
Ce matin, Delhi et Gandhi ont passé un peu de temps l'une près de l'autre, mais nous avons remarqué que Delhi, qui avait passé une nuit agitée, cherchait le réconfort et l'amour de ses soignants... et que Gandhi avait désespérément besoin de sa sieste quotidienne.
L'après-midi, elles se sont retrouvées et ont interagi de manière amicale. Ensuite, elles ont repris chacune leur chemin.
Le contact avec d'autres éléphants est important, mais nous constatons également que le "temps personnel" (me-time) et de l'amour et attention (TLC) leur donnent un coup de pouce, les encouragent ou les rassurent.
Nous voulons que Gandhi et Delhi sentent que si elles ont besoin de repos, de contact avec leur propre espèce ou avec nous, ou tout simplement pas ..... que c'est ok.
Pas à pas...
Un bon dimanche poussiéreux / boueux.

Et pour voir les vidéos de Elephant Haven depuis leurs débuts:


Encore un grand merci à Sophie et Tony!
Et si vous voulez les aider, ou parrainer une des éléphantes, vous pouvez en allant sur leur site!