samedi 6 août 2022

MICHELE CARRAGHER EMBROIDERY

 SOMPTUEUX!!!

Michele Carragher est une artiste, basée à Londres, qui travaille également comme brodeuse de costumes dans l'industrie du cinéma et de la télévision. Elle a travaillé sur de nombreuses productions telles que Game of Thrones, The Crown, The Nevers, Assasin's Creed, Peaky Blinders, Elizabeth 1, avec Dame Helen Mirren. et la production cinématographique de The Secret Garden pour 2020.

















vendredi 5 août 2022

Melting pot Instagram








 Adorables veaux Highland! Ils sont trop beaux, de vraies peluches!
 Vous voulez toujours manger du veau????
Moi, je ne peux pas!
Adorable Highland calves! They are too beautiful, real stuffed animals!
Do you still want to eat calve????
I can't!




Une broderie que j'ai faite il y a quelques années et que j'ai offert! Je le regrette presque! On se dit qu'on le refera , mais en fait, on ne le fait pas!!!
An embroidery I made a few years ago and gave as a gift! I almost regret it! You think you'll do it again, but in fact you don't!


J'adore les tableaux fantastiques de l'artiste Kinuko Y. Craft.
I love the fantastic paintings of the artist Kinuko Y. Craft.





Ce refuge, c'est le paradis des animaux, mais c'est aussi 3 femmes bien déterminées, Lisa, Isabelle et Julie, courageuses, et dynamiques qui recueillent avec amour les animaux en détresse qu'on leur confie ou qu'elles vont chercher.
Ce refuge, c'est l'idée et l'oeuvre de Lisa, une sacrée nana qui n'a peur de rien, qui se donne entièrement et qui manage son équipe avec enthousiasme! Une belle âme!
""Nous attachons une importance cruciale à ce que tous les animaux que nous accueillons puissent retrouver au sein du refuge, une vie se rapprochant au maximum de leur milieu naturel.Grâce à la semi-liberté ils pourront retrouver leurs instincts, perdus par des conditions de vie aux antipodes de leurs origines."
Voir leur histoire sur:
https://johala85.blogspot.com/2022/08/le-refuge-des-3-dindes.html






J'adore les Dahlias, surtout ceux aux fleurs géantes!
I love Dahlias, especially those with giant flowers!


"Don't ask, I'm a plant!"😂


J'ai commencé très tôt au jardin avec mes grand-parents, et je n'ai jamais arrêté! Mon nouveau jardin commence à prendre forme!
Si vous voulez suivre l'histoire, RDV sur mon blog Carpe Diem:
https://johala85.blogspot.com/2022/07/au-jardin.html
I started very early in the garden with my grandparents, and I never stopped! My new garden is starting to take shape!
If you want to follow the story, check out my blog Carpe Diem:

https://johala85.blogspot.com/2022/07/au-jardin.html






J'ai réalisé cet ouvrage, parmi beaucoup d'autres, en 2007. Il reste encore un de mes préférés! Appliqués, broderie rubans, broderies...Il a toute une histoire!
I made this quilt, among many others, in 2007. It is still one of my favourites! Appliqués, embroidery, ribbons, embroidery... It has a whole history!

Lorsqu'un phoque de Mombetsu Land, au Japon, a reçu une version miniature de lui-même en peluche, il a serré le jouet contre son cœur et l'a même porté sur son dos.
❤️❤️❤️


Je voudrais bien savoir qui a réalisé cette petite merveille publiée sur Pinterest, comme d'habitude sans référence!!!
I would love to know who made this little gem posted on Pinterest, as usual without reference!!!




Des idées de jardin que je mets de côté....
Garden ideas that I put aside....


"Things happen to those who are available to experience, hear or see them. It is great to be at the disposal of your destiny. Otherwise, what happens? Nothing..."
Jacques Higelin


https://www.instagram.com/johala6285/

jeudi 4 août 2022

La nuit de l'âme


Très beau texte qui me parlait beaucoup!

 "Une nuit de l'âme" : . Mais sait-on exactement de quoi il s'agit et pourquoi cela arrive ?
Tout d'abord, il ne faut pas confondre les nuits avec tout ce qui peut arriver de négatif : dépression, mélancolie, pessimisme, fatigue ou impression de faire face à des obstacles insurmontables. 
Une nuit est quelque chose de plus précis : après avoir éprouvé, de façon directe, indubitable et sur une assez longue durée, une Présence de plénitude absolue, de beau et de bon, accompagnée d'une paix profonde, cette Présence s'absente soudain, et les forces de l'ego, du mental, etc. semblent ressurgir de plus belle. Cela peut durer plusieurs mois, années, voire toute la vie.
Rappelons aussi que cette idée d'une nuit de l'âme n'est pas enseignée dans toutes les traditions. On ne la retrouve pas dans le Tantra en général. Toutefois, il y a dans le Tantra l'idée, peut-être proche, d'une réaction inévitable des forces démoniaques, réaction face à tout progrès véritable en direction de la liberté spirituelle. L'idée de nuit est propre à la mystique catholique et, en particulier, à l'enseignement de Jean de la Croix.
L'explication traditionnelle des nuits de l'âme est donc la suivante : après avoir rencontré Dieu dans une présence immédiate, celui-ci s'absente afin de purifier l'âme. Les nuits seraient donc une forme de purification. De quoi ? De l'ego, c'est-à-dire de l'amour-propre, de la tendance si profonde à tout rapporter à soi. Or, cette habitude est l'obstacle principal à notre bonheur spirituel. Nous croyons avoir goûté la Présence, mais en réalité, nous avons goûté ses effets en nous, et ce que nous aimons, c'est d'abord nous et ces effets que la Présence nous procure. Cela nous flatte. Pour nous apprendre donc à plonger dans la Présence elle-même sans rien attendre d'autre - autrement dit pour apprendre à aimer de manière désintéressée - la Présence semble nous priver de sa présence, ou du moins de ses effets les plus sensibles, ceux auxquels on s'était attaché. 
Nous sentons alors des états de vide, mais insipides, sans magie, sans saveur, nous éprouvons la lourdeur de notre ego, de nos illusions, de nos habitudes. Nous sentons une paix comme pesante et maudite. L'obstacle entre nous et la Présence, c'est nous. Il était là déjà, mais nous ne le sentions pas. Nous sentons à présent que nous devons nous laisser faire, que nous sommes impuissants à nous libérer de nous-mêmes, mais nos tendances se rebellent à l'aveugle, comme habités par une rage pure. Nous savons où est le Bien, mais nous somme privés de la grâce, semble-t-il, et destinés à être habités par le mal. Parfois, la magie revient, mais nous rechutons aussitôt. Nous sommes distraits mille fois le jour et, au mieux, nous avons l'impression d'être ballotés de haut en bas, incapables de "stabiliser" la précieuse Présence. 
Que faire ?
Tout d'abord, s'assurer que nous en sommes bien là. Peut-être que notre état n'est pas une nuit, ou la nuit - car il n'y en a généralement qu'une seule. Peut-être, en effet, sommes-nous simplement paresseux, ou bien nous manquons de sommeil, ou bien nous menons une vie totalement déréglée. Peut-être faut-il commencer par revoir notre hygiène de vie ?
Mais s'il s'agit vraiment de la nuit, alors la seule chose à faire est de persévérer. De même que les forces de l'ego nous prennent alors d'assaut avec une rage aveugle, nous sommes nous aussi appelés à nous donner à la Présence avec une confiance aveugle. Nous ne pouvons pas tout comprendre, notre entendement a ses limites. Parfois, l'issue est une question de cœur et de courage, plus que de finesse. 
Mais que faire si le mental et l'imagination et les fantasmes les plus ténébreux semblent renaître ? Voire que ce ne sont là que des jeux de forces aveugles, des réactions mécaniques. Ne pas juger. Le mental n'a pas d'importance pour le progrès spirituel. Ce qui compte, c'est l'orientation du cœur. Le cœur, c'est ce lieu en nous qui n'est pas de nous, mais de la Présence. Il est toujours libre de s'orienter vers la Présence. L'imagination ne peut rien contre le cœur. Même l'amour humain nous le montre assez : quand je suis amoureux, mon amour demeure, même si mon imagination envisage mille autres objets selon les circonstances. Il reste un fond, un courant profond. 
La nuit de l'âme invite donc à la confiance, à laisser le cœur être ce qu'il est : le centre de nous, par nature orienté vers la Présence absolue. Tant que ce courant ne s'interrompe pas, peu importe le corps et le mental.
Si, en revanche, je constate que je me suis détourné de la Présence du fond de mon cœur, alors je me reconnecte, me réoriente, vers la Présence. Sans chercher à trop ressentir, sans chercher de preuve, sans chercher une expérience particulière, car parfois cela est impossible, le corps et l'esprit sont trop agités ou alourdis. En revanche, le cœur peut toujours se tourner vers la Présence, comme un miroir tourné vers le ciel même au milieu d'une tempête.
Et ensuite ? Et ensuite répéter. Plonger encore et encore, doucement. Sans précipitation, avec patience infinie, tout en se rappelant qu'une fois cette Présence goûtée, il n'y a plus de retour en arrière possible. Nous n'avons qu'à nous laisser assouplir et tanner comme du cuir.
Et après ? Et après, se confier à cette Présence, même si l'on ne la ressent pas. Apprendre à faire confiance. C'est le chemin. Apprendre à se laisser aller, ce qui n'est pas exactement la même chose que détendre le corps, quoi que la détente (la posture, la respiration, l'hygiène quotidienne) puissent aider un peu, mais en veillant à ne pas s'attacher à ces éléments extérieurs et à ne pas perdre de vu la Présence absolue. Ma chair gémit, ou s'endort, mon imagination fait la folle : soit, mais mon cœur veille, fidèle. C'est le prix de la liberté véritable. Les diables se déchaînent, le hasard se retourne, les évènements sont injustes, révoltants, intolérables : très bien. Mais je demeure ferme dans cette nuit. Sans penser à rien. En vivant comme si j'étais déjà mort. Je laisse ma nature protester tant qu'elle voudra. La braise du cœur demeure et le maître véritable - la vie - poursuit son œuvre mystérieuse.
Après la nuit viendra le jour. Après les ténèbres, la lumière. N'oublions pas que cette souffrance a une seule cause : mes résistances, l'habitude prise de puis si longtemps de vouloir vivre uniquement pour moi, comme si j'existais par moi-même, comme si j'étais une entité séparée et transcendante. Mais non. Alors cette souffrance, c'est de la rééducation de l'âme. Un sevrage. Un mauvais moment. Et encore, même dans ces bas-fonds je sens la Présence, je sens l'intelligence et, oui, l'amour. Alors je me laisse ensevelir. Et je m'oublie, et je laisse la Présence faire son œuvre, car je serai bien incapable de la faire. Tout ce que je puis faire, ici, est de me laisser faire. C'est presque impossible, parce que c'est comme mourir. Cela va à l'encontre des instincts les plus fondamentaux. Et pourtant, c'est aussi naturel. La mort est naturelle. Rencontrer la mort est aussi naturel. Et renaître est, aussi, naturel. Et ce processus n'a pas de fin.
La nuit de l'âme, c'est être conduit par des détours, mais pour aller droit. C'est le sacrifice de soi, ou de ce que l'on croit être soi. C'est la douleur de la croissance, de l'enfantement, c'est le deuil de l'illusion. 
On dira peut-être : Mais le Tantra, c'est la joie, le positif, l'élan de vie ! Oui, mais la nuit en fait partie, ou du moins est le détour qui y conduit directement. Qui dira que l'accouchement n'est pas une sorte de joie ? Pour atteindre au véritable commencement, il faut sans doute aller à la fin de toutes choses. Mais dans la nuit, il n'y a pas que cette douleur. Il y a déjà une joie secrète, comme la sève au fond de l'écorce, lovée dans les racines plongées dans la glace. 
Bref, tout est prévu. Il n'y a qu'à faire confiance. Plus il y a résistance, plus il y a souffrance. Pas nécessairement physique, mais spirituelle. Et il n'y a pas d'autre issue. Quel mystère. Quelle merveille. Quelle beauté.
David Dubois