Le sanctuaire de la Salette est un ensemble d'édifices sacrés situé à La Rabatelière, dans le département français de la Vendée, dédié à Notre-Dame de La Salette. Il est inscrit aux monuments historiques en 1998.
Aménagé sur le coteau qui domine le cours de la Petite Maine, le sanctuaire de la Salette, à La Rabatelière, est constitué de différentes constructions qui ont marqué la vie paroissiale de la fin du XIXe siècle et montre la ferveur des vendéens pour le culte à la Vierge.
Site culturel du Conseil départemental de la Vendée, il représente les apparitions de la Vierge aux enfants de La Salette dans les Alpes en 1846. Cet ensemble architectural pittoresque dans un univers paysager mérite le détour pour une balade en pleine nature.
Le sanctuaire a été construit en 1887 à l'initiative de l'abbé Hillairet, curé de la Rabatelière, sur un terrain appartenant au comte de la Poëze, propriétaire du château de La Rabatelière. Il est composé de trois édifices : le monument consacré à Notre-Dame de la Salette, le rosaire et le monument à la Croix de Jérusalem.
L’Abbé Hillairet, le prêtre batisseur
En réponse à la politique anticléricale menée en France à partir de 1879, on assiste en Vendée à une vague de reconstruction d’églises et d’édifications de lieux de piété. C’est sous la houlette de l’abbé Hillairet, curé de La Rabatelière, entre 1873 et 1908, que s’élève un ensemble architectural pittoresque qui ne manque pas de surprendre…
Originaire de Venansault, Elie Hillairet est né le 9 novembre 1840. Bon élève, il manifeste très tôt une dévotion marquée pour la Vierge Marie et pour l’Enfant-Jésus. Il entre au grand Séminaire de Luçon en 1860, est ordonné diacre en 1864 et prêtre en janvier de l’année suivante. Il est nommé curé de La Rabatelière le 9 mars 1873 où il demeure jusqu’à sa mort en 1908.
Par une scénographie à plusieurs niveaux, l’Abbé Hillairet y reproduit les épisodes de l’apparition de la Vierge-Marie, habillée en costume dauphinois, à deux jeunes enfants, Maximin Giraud et Mélanie Calvat. 3 scènes ascensionnelles sont terminées en 1887, avec des statues en fonte, jeux d’escaliers et d’allées en pente douce, dès le début l’Abbé Hillairet souhaite un sanctuaire clos de murs et de tours couronnées par de faux mâchicoulis en briques.
Cliquer sur les photos pour agrandir!
Dès l’année suivante, en 1889, l’Abbé érige un nouvel ensemble : le monument au Rosaire. A gauche une rampe gazonnée est aménagée avec 16 stèles encadrées de tourelles crénelées en briques, ce sont les stations du Rosaire : dévotion à Marie. Cette ascension spirituelle aboutit à une tour appelée ‘le triomphe de la croix’, monument de plan carré et de 20 mètres de haut avec tourelles et terrasses dont certaines reçoivent des statues. En partie basse se trouve une chapelle dédiée à Notre Dame. Une croix haute de 7 mètres couronne ce monument.
Le monument est inauguré le dimanche 23 octobre 1889 devant une foule de 15 000 pèlerins.
A l'intérieur de la chapelle, se trouve une Piéta!
C’est au somment du coteau, qu’un nouveau sanctuaire est érigé en 1893, suite à un pèlerinage de l’Abbé Hillairet en Terre Sainte (Jérusalem). Cette nouvelle construction accueillera la croix emmenée par les pèlerins en Terre Sainte, en forme de donjon carré, flanqué de tourelles pleines. Courtines, créneaux et meurtrières suggèrent ici une forteresse de la foi.
Elle est portée en procession depuis la gare de l’Herbergement par les paroissiens de La Rabatelière jusqu’à l’église. Elle est ensuite installée dans la grande chapelle de la Salette le 28 septembre 1893 au cours d’une cérémonie. Les mémorialistes de l’époque parlent d’une foule considérable : entre 40 et 50 000 pèlerins.
Cette photo vous donne une idée de la taille de ce bâtiment!!!
En haut des escaliers, se trouve une autre chapelle où se trouve la croix ramenée par les pèlerins de Terre Sainte.
Et à la base du bâtiment se trouve une "grotte":
En 1902, un chemin de croix, fait de simples croix en bois, vient s’ajouter, cheminant le long de la colline. Les croix en bois d’olivier, apportées de Jérusalem par les pèlerins, sont déposées devant l’église de La Rabatelière et portées en procession au pied de la colline de la Salette avant d’être érigées. L’ensemble des croix en bois est remplacé par d’autres en ciment armé, et érigées le 19 septembre 1965.
Le tout se trouve dans une nature sereine qui inspire la paix!
Un lieu en dehors du temps et du monde!
C'est un endroit magique que je recommande grandement si vous passez par là! Curieusement, le sanctuaire n'est pas indiqué , il n'y a aucun panneau à partir du village "la Rabatelière", et aucun panneau explicatif sur le site, ce qui nous a beaucoup étonné! Donc, prévoyez une carte ou votre GPS!
L'entrée est gratuite, mais vous pouvez faire un don dans la première chapelle, les chiens sont admis en respectant les lieux, et il y a un parking en bas et un autre en haut du site!
Pour voir plus: (mettre le son et en grand écran!)
Après la fin de notre visite, nous avons repris la voiture pour aller en haut du site, juste à côté, se trouve un moulin restauré et en état de marche:
Le moulin de Bel air
Dommage, nous n'avons pas pu le voir avec ses ailes déployées et tournant au vent!
Une très belle girouette au sommet...
Et une ancienne meule...
Cliquer sur les photos pour lire!
Voilà, j'espère que vous aurez apprécié cette visite virtuelle qui nous a enchanté!
C' est incroyable ce qu'à pu faire un homme.Ca me fait penser que Mamie me parlait beaucoup du" Coeur de Marie". Mamie vivait à Angers ,alors elle vouait un culte à la Vierge Marie. Moi c'est plutôt St Georges combattant le dragon comme on nous disait au catéchisme .L'image que nous avait montré Monsieur le curé m'avait beaucoup frappée. Marie-Odile
💟💟💟💟 un lieu où on se sent serein.
RépondreSupprimerJ'ai énormément apprécié.
Bisous ma belle.
Belle journée.
Marie-Laure
C' est incroyable ce qu'à pu faire un homme.Ca me fait penser que Mamie me parlait beaucoup du" Coeur de Marie". Mamie vivait à Angers ,alors elle vouait un culte à la Vierge Marie. Moi c'est plutôt St Georges combattant le dragon comme on nous disait au catéchisme .L'image que nous avait montré Monsieur le curé m'avait beaucoup frappée. Marie-Odile
RépondreSupprimerSuper.c'etait la première visite? Eric!
RépondreSupprimerMerveilleuse balade !!! Viens , on y va !!!! Bisous !!! Maryse
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