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Arrêtez l'écocide en Ukraine : punissez la Russie pour les crimes contre l'environnement
L'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie a entraîné une grave destruction de l'environnement. La Russie a causé un écocide militaire et une destruction massive d'animaux et de plantes, un empoisonnement de l'atmosphère et des ressources en eau par ses actions militaires.
L'organisation UAnimals appelle les États étrangers, les organisations publiques internationales et les éco-activistes à s'unir en une seule coalition et à aider à lutter contre l'agresseur qui commet un écocide ; à orienter les efforts vers la préservation et la restauration d'après-guerre de la nature et de l'environnement de l'Ukraine.
Pendant les huit mois de la guerre, l'Inspection nationale de l'environnement de l'Ukraine a recueilli des données sur les conséquences des actions agressives des forces armées russes :
182 880 m2 de sol sont pollués par des substances nocives ;
2 365 129 m2 de terrain sont jonchés de restes d'objets détruits et de munitions ;
680 618 tonnes de produits pétroliers ont été brûlées lors du bombardement, ce qui a entraîné une importante pollution de l'air ;
23 286 hectares de forêt ont été brûlés par des roquettes ou des projectiles, et il faudra au moins 10 ans pour restaurer une partie des zones forestières ;
7 155 689 m2 d'objets ont été détruits, y compris des infrastructures critiques, ce qui a également causé des dommages importants à l'environnement ukrainien.
Actuellement, 20 % des zones de conservation de la nature ukrainiennes sont touchées par cette guerre.
Les Russes occupaient 8 réserves naturelles et 12 parcs naturels nationaux.
Pratiquement 80% du territoire du Parc National des "Montagnes Saintes" a été détruit.
Il y a une crise humanitaire dans la "Ascania Nova" occupée.
Les écologistes ukrainiens estiment que des centaines de milliers voire des millions d'animaux sauvages pourraient être tués. Dans le même temps, plus de 6 millions d'animaux domestiques sont morts à cause de l'invasion russe de l'Ukraine.
En avril, des scientifiques ukrainiens ont découvert une couche de pétrole et de produits pétroliers qui couvre plus de 1 000 km2 de la surface de la mer Noire. Cette couche résulte de la présence et du travail d'avions et de navires de guerre russes.
Ces délits environnementaux, associés à l'utilisation constante de sonars attachés aux bateaux sous-marins et de surface russes et aux mouvements de navires appartenant à la flotte de la mer Noire de la Fédération de Russie (en particulier ceux équipés de sonars), ont entraîné une réduction significative de la population de mammifères marins.
Nous pensons que la Russie, en causant des dommages colossaux à l'écosystème de l'Ukraine, viole les quatre conventions fondamentales de Genève de 1949 et leurs trois protocoles additionnels. Ces traités internationaux réglementent le comportement de ses parties lors d'un conflit militaire. De plus, la Russie (en tant que partie signataire) viole la Convention des Nations Unies sur l'interdiction de l'utilisation militaire ou de toute autre utilisation hostile des techniques de modification de l'environnement (ENMOD).
La prise de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia par les forces militaires russes, l'accumulation d'armes lourdes sur le territoire de la centrale nucléaire, les frappes depuis les bâtiments appartenant à cette infrastructure critique, ainsi que les travaux de réparation revendiqués mais non transparents menés avec le refus impliquer des scientifiques nucléaires ukrainiens employés par la centrale nucléaire et des représentants de l'AIEA, crée une menace radioactive potentielle non seulement pour l'Ukraine mais aussi pour l'ensemble de l'Europe. Selon les écologistes ukrainiens, en cas d'explosion, la zone de la zone d'exclusion potentielle couvrira jusqu'à 30 000 km2.
UAnimals appelle le Parlement européen, les Nations Unies, les parlements des États partenaires, les organisations et institutions internationales à condamner les actions de la Russie, à aider à mettre fin aux crimes contre l'environnement, à introduire des sanctions supplémentaires contre la Fédération de Russie, à aider à rétablir la sécurité écologique de l'Ukraine et son environnement, et d'aider au renouvellement de l'écosystème ukrainien pendant la guerre et dans l'après-guerre, y compris par des réparations à payer par la Fédération de Russie.
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